Yeah or not ?!?

Parmi les difficultés pour trouver du matériel adapté au voyage à vélo il y a… les lunettes. Pour les non habitués à la problématique on pourrait croire qu’elle se limite à « quand il y a du soleil on apprécie des lunettes de soleil ». En pratique à vélo quand il caille, les yeux c’est sensible. Quand il y a du vent c’est pareil, et hop un moucheron, … ainsi de suite. Avoir des lunettes c’est assez agréable pour rouler, quelle que soit la météo (ok quand il pleut c’est à voir…)

Pour Hélène c’est simple, elle a des lunettes de vue pour… voir (sisi) et des lunettes de soleil (à sa vue) bien couvrantes pour le reste du temps.

De mon côté je pars de plus loin avec simplement une paire de lunettes de soleil avec des verres tous petits, donc pas du tout adaptés à la problématique vélo et – qui plus est – me font mal aux oreilles avec le casque (on n’a pas des vies faciles ça c’est sûr 🙂

La quête à donc commencée… le but ultime étant de trouver une paire de lunettes avec des verres photosensibles (clairs par temps couvert et sombres par temps ensoleillé) ou au pire interchangeables, bien couvrantes mais aussi relativement passe-partout pour pouvoir les utiliser à pied en balade touristique sans avoir l’air d’un Laurent Jalabert échappé du peloton.

La quête est loin d’être terminée mais dans l’immédiat, faute d’avoir trouvé l’arme ultime j’ai déjà mis de côté une paire correcte et pas (assez) chère trouvée par le plus grand des hasards chez Go-sport (où on a aussi trouvé des sous-gants en soie pas chers). Ca n’est pas idéal (verres teintés UV3 tout plastoc) mais mieux vaut tenir que courrir… pardon, rouler.

Une petite photo pour vous montrer mon look « jme la pète derrière mes lunettes » (je devrais créer un skyblog moi…)

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Organisation quand tu nous tiens…

31 octobre, 20h00 nous sommes à jour de nos … cadeaux pour noël…

Il reste quelques petits trucs mais globalement tout est prêt et emballé. Il faut dire qu’avec l’organisation complexe des transports pour noël on va profiter d’une semaine de vacances début novembre pour descendre tout ça histoire d’être moins chargés fin décembre.

Comme on aime pousser le bouchon un peu loin, on en a aussi profité pour préparer les cadeaux d’anniversaire et de noël 2011 pour notre neveu Sacha et son futur petit frère ou petite sœur.

En tout cas c’est très chouette d’emballer tous ces paquets bien avant d’être confronté aux impératifs médiatiques (c’est noël il faut faire des cadeaux, grouillez-vous) et le rush des boutiques.

Le plus dur ça va être d’attendre… rendez-vous le 25 décembre sous le sapin (qui est parti en voiture à Libourne le week-end dernier pour revenir à St Michel Chef-Chef fin décembre… lui aussi a un emploi du temps complexe 🙂

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150 jours

Tic tac…

Alors à 150 jours du départ (5 mois) qu’est-ce qui a avancé ? Qu’est-ce qui reste à faire ?

Du côté des trucs sympa :

Le trajet à été un peu affiné, on a mis à jour la carte sur le site. On est assez proche des 20 000 km et donc de 13/14 mois (Finalement c’est long de faire le tour de l’Espagne et du Portugal et à première vue il y a trop de relief pour prendre des raccourcis).

On commence à acheter un peu de matériel, notamment côté vêtements. C’est plus simple qu’on essaye/commande/renvoie ce qui ne va pas plutôt que de demander des cadeaux de noël. Surtout qu’on aime bien des trucs qui viennent d’un peu partout dans le monde et qu’on ne trouve pas toujours en France 🙂 Donc dans un avion quelque part entre les USA et la France on a 2 doudounes pleines de plumes. En Angleterre quelques bonnets/gants et en Allemagne quelques cuissards/jambières/surchaussures. C’est un petit moment agréable que de réaliser l’achat de matériel (sauf pour la CB) car c’est très concret et ça nous plonge au cœur du voyage (« alors s’il fait 5°C le soir au bivouac, on mettra la doudoune, et ça servira aussi d’oreiller quand on sera dans le duvet…et si on a froid aux oreilles le bonnet qui sert le jour… ben il servira aussi la nuit… »)

On poursuit le vidage tranquille de l’appartement. On a confié nos fraisiers à Natalia :-), on profite d’une voiture sur Paris pour descendre quelques meubles/objets/vélos. Le stock de livres descend doucement (3 vendus / 2 rachetés… ça prend du temps) mais sûrement. Hélène est super contente du Kindle mais ne lit pas encore trop dessus pour avoir quand même de quoi lire l’an prochain (les livres en Français il n’y a en a pas des wagons non plus).
Il reste encore beaucoup de choses dont on ne peut pas trop se séparer dès maintenant (un four c’est toujours utile, une armoire aussi) mais on poursuit le tri et la revente de ce qui peut l’être (dernièrement mon projecteur diapo est parti sur ebay après un dernier visionnage de mes diapos de vacances à Tahiti).

La préparation des cours de photo s’enchaîne à rythme soutenu. Je passe de mes 4 heures par semaine a quelque chose comme 25… en plus de mon travail salarié. C’est très dense, en gros chaque soir en rentrant c’est boulot pour les cours + idem la majeure partie du week-end.
Je viens de boucler un gros boulot technique en vue de l’intégration de la TVA (snif) que je vais devoir facturer/reverser l’an prochain (mais toujours pas décidé du statut sous lequel j’exercerai) et je continue à automatiser autant que possible le système.

Sinon on a un support complet de notre famille, ça c’est chouette. Merci à toutes et à tous.

Côté des trucs qui fâchent :

La vente du cabinet d’Hélène. On a l’acheteuse, tout est parfait de ce côté là… mais c’est du côté de la propriétaire du local que ça coince ! La très grosse haine ! Des histoires de copropriété, de coupure d’un grand local initial en 2 plus petits (Hélène en occupe un) pour laquelle la copro n’est pas d’accord. Donc procès proprio-copro… et la proprio refuse de refaire un nouveau bail (ou d’accepter la cession de l’ancien) pour la remplaçante d’LN… Rhaaaa…. le procès est censé se clore bientôt (mais bientôt en terme juridique…) donc on aura peut-être une solution mais il est également fort probable qu’il faille bidouiller et modifier un peu le concept (remplacement dans un premier temps avant revente quand tout sera éclairci)… le comptable d’Hélène lui conseille de décaler notre départ de quelques mois… Bref beaucoup de stress et de temps inutilement perdu.

De mon côté le maintien de la motivation dans le travail est chaque jour plus difficile. Je ne pensais vraiment pas que ça serait le cas mais chaque situation un peu pourrie amène immédiatement la pensée « put*in vivement que je me casse » plutôt que « Comment gérer ça au mieux ». Au final c’est bien la 2ème solution qui s’applique mais le fait de ressentir ça en première instance est très désagréable et épuisant. J’aime toujours autant ce que je fais et je n’ai rien de particulier à reprocher ni à ma boîte ni à mes collègues mais le fait de savoir que je vais partir complique énormément les réactions et le ressenti.
Je crois sincèrement que si j’avais un conseil à donner à d’autres personnes ayant envie de faire un périple de ce genre (tour du monde/Europe…) c’est de réduire autant que possible le temps entre la prise de la décision de partir et la démission. Il y a certains délais incompressibles (préavis, temps que prennent les choses si vous avez des intermédiaires, genre si vous cherchez des sponsors) mais on s’étale également beaucoup en fonction du temps disponible. Si vous deviez partir dans 1 semaine vous iriez acheter quelques fringues et du matériel au vieux campeur, des cartes, vous débrouilleriez pour trouver un locataire qui prend la suite dans votre appart et vous partiriez sans encombre.
Pour nous le délai c’est surtout la revente du cabinet d’Hélène et la préparation d’un an de cours de photo qui nous impose un délai aussi long… mais si on avait pu restreindre ça a 3/5 mois je pense que ça aurait été beaucoup plus agréable à vivre.

Le stress de la revente + le cumul de 2 boulots à plein temps pour moi fait qu’on est pas mal fatigués donc plus irritables donc moins bien disposés à accepter les situations peu agréables… ce qui nous stresse et fatigue encore plus… bref le cercle vicieux.

Sinon il reste pas mal de choses à faire mais dans l’ensemble on est plutôt sereins face au voyage en lui-même. On a les grandes lignes directrices du parcours, on a maintenant une idée relativement précise du matériel (et un peu de sous de côté pour en acheter une bonne partie) donc en gros à partir du moment où on peut partir le voyage ça va se faire relativement « tout seul », pas mal « au jour le jour » sans avoir besoin de préparer minutieusement à l’avance le « pendant le voyage ».
Bref même si c’est 12 (ou 13/14) mois de périple, c’est paradoxalement sur les 5 mois qui précèdent que se porte toute notre attention et notre énergie.

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Une aventure comme on en aime

Petit podcast d’une émission de France Inter (merci Pascale pour l’info). 2 tandémistes tourdemondistes… http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/partir-avec-sandrine-mercier/index.php?id=94663

Leur site : http://www.planeted.eu

Plein de vidéos (ils sont passionnés de photo et de vidéo… ça me rappelle quelqu’un 🙂 : http://www.youtube.com/user/planeted ils ont beaucoup d’humour, j’adore !

La playlist directe qui enchaîne automatiquement leurs petites vidéos : http://www.youtube.com/watch?v=E00A5-XmMiU&p=885DEF15937D9CF0&index=1

Mention spéciale à la vidéo (D)illusions… le rêve…

C’est marrant comme avec podcast et playlist dans le même message j’ai l’impression de parler chinois… désolé 🙂

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Encore un vélo rigolo : Minimalissimo

http://minimalissimo.com/2010/09/victor-bike/

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Déménagement – répétition

Il y avait longtemps qu’on n’avait pas fait un petit déménagement et c’est donc en ce très beau samedi que nous avons eu la chance d’être conviés à un petit 4è>0 avec ascenseur et 0>6è sans ascenseur. 2 tours de camion alors que l’appart de départ était un studio… mais avec une cave bien pleine également.

C’était très instructif pour nous et là encore une sorte de répétition, difficile d’ailleurs de ne pas faire de gaffe « quand nous on déménagera je suis sûr qu’on aura les mêmes galères… heu enfin si on déménage un jour hein… nan parce qu’on est bien là où on est… » 🙂

Comme toujours dans les déménagements on prend conscience des petites et grosses erreurs qu’on commet. Tout le monde connait et répète le traditionnel « ne pas faire un carton rien qu’avec des livre sinon ça pèse un âne mort » mais il y a pas mal d’autres petits trucs auxquels on pense sur place et qu’on s’empresse d’oublier. En vrac :

  • s’arranger pour commencer tôt car quoi qu’on fasse ça prend énormément plus de temps que prévu
  • essayer d’anticiper les surprises liées au trajet : où se trouve exactement le camion, y-aura t’il des manifestations ou autres embouteillages…
  • tout, vraiment tout mettre en cartons. Il y a toujours des exceptions car certains trucs ne peuvent pas rentrer (un balai, des grands pots de fleur…) mais il faut que les exceptions le restent. En gros si ça « peut » tenir dans un carton alors ça doit tenir dans un carton. Sinon on se retrouve vite à faire des trajets avec 3 fois rien parce que ça n’est pas pratique à transporter… sur 6 étages ça use.
  • ça veut dire avoir un stock conséquent de cartons et donc commencer à les faire bien avant le déménagement, pour estimer et affiner petit à petit le nombre qu’il en faudra (et leur taille). La contrepartie c’est de risquer de vivre dans les cartons pendant un moment dans son ancien appart… il faut trouver l’équilibre.
  • marquer sur les cartons la pièce d’arrivée et un peu ce qu’il y a dedans. En plus ça donne un peu de lecture et de réflexion aux gentils amis qui font les allers retours dans l’escalier « quoi !!! tu as encore tes cours de Xè année d’école de Machin ! Mais tu me jettes tout ça ! »
  • trier AVANT le déménagement ! Sans remords… De notre côté on sait qu’on a pas mal amassé et qu’il en restera encore beaucoup trop le jour du déménagement, donc en gros on trie tranquillement et petit à petit depuis qu’on sait qu’on va partir. Au début on trouve ça un peu idiot notamment parce que ça veut dire qu’on va trier 3 ou 10 fois ce qu’il y a dans la cuisine et donc qu’on y consacre beaucoup plus de temps que quelqu’un qui s’y prendrait 3 jours avant, mais c’est grâce à ce procédé itératif qu’on arrive à laisser partir les choses, qu’on arrive aussi à en replacer dans des familles d’accueil (hop on emmène tel truc en train lors d’une visite un week-end, …) ce qui permet au final de réduire le nombre de trucs sans trop en souffrir. Faire un tri ultra drastique 3 jours avant le départ c’est se heurter à coup sûr au « oui mais c’est sentimental, ça peut servir, je ne peux pas le jeter ça a de la valeur… ». En ayant pris un peu les devants ça permet d’avoir géré en amont ce genre de problème.
  • avoir démonté tous les meubles encombrants et géré les petits trucs qui vont avec : scotcher les tiroirs ou étagères qui risquent de se casser la gueule, protégé les coins, rangé et regroupé les vis…
  • Etre plutôt trop de personnes que pas assez, surtout quand le nombre d’étages s’allonge !
  • prévoir de quoi caler les innombrables portes
  • anticiper un peu où et comment on va pouvoir se garer
  • prévoir des outils pour démonter/remonter ce qui doit l’être
  • du scotch en quantité, des marqueurs aussi… même si normalement le jour du déménagement on n’est plus trop censé en avoir besoin.
  • un diable et/ou un roulpratic c’est très très appréciable !
  • prévoir à boire et à manger pour les gens qui aident.

Voila pour l’essentiel, en tout cas c’est ce qui me vient à l’esprit à la suite de ce déménagement long et sportif, mais fait dans une excellente ambiance.

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Angleterre étape 1 – la lecture

Cette étape à l’étranger a également été l’occasion pour Hélène de prendre conscience que lire était très important pour elle et que lire en Anglais n’avait rien d’un loisir relaxant. Ok c’est techniquement possible mais outre le fait qu’un petit dictionnaire serait appréciable c’est surtout que ça demande pas mal de concentration. Loin de la lecture fluide et reposante qu’on peut espérer d’un bon roman.

Hors à l’étranger il est difficile de ravitailler en livres Français. De même au rythme de lecture d’Hélène, disons environ un livre par semaine quand on voyage comme ça… ça n’est pas évident de trouver des livres en Français aussi régulièrement et pour des raisons évidentes d’encombrement et de poids il n’est possible d’en embarquer une douzaine dans les sacoches.

Après une recherche sur le net, nous avons constaté qu’il était possible de trouver des livres en Français et en format numérique… qu’on peut ensuite lire sur une livre électronique. La solution pour nous se prénommera donc « Kindle ».

Comme l’image le montre, le kindle c’est un petit bidule électronique, de la taille et du poids d’un livre mais qui contient de la mémoire pour stocker des livres dans un format numérique et surtout un écran génial pour les afficher. L’écran en question, souvent appelé « e-paper » ou « papier électronique » utilise une technologie qui fait que :
1/ c’est lisible à l’extérieur, au soleil… sans souci, comme du papier
2/ ça ne consomme de la batterie que quand on change de page (quand l’écran change).
Donc en gros c’est comme un livre, ça se lit avec autant de facilité et on n’a besoin de le recharger qu’une fois par mois.

On attend toujours sa livraison mais on a déjà commencé à faire un bon stock de livres sur notre disque dur. On vous dira ce que ça donne à l’usage.

Ainsi sera réglé ce souci, et Hélène a donc l’esprit beaucoup plus léger de ce côté là… allez, problème suivant !

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Autant prendre l’eau correctement !

Histoire d’avoir des chaussures qui ne s’imbibent pas d’eau et mettent 3 jours à sécher, voici finalement mon choix : des sandales.

Ca a l’air un peu dingue comme ça, mais en rajoutant au besoin des couches coupe-vent/froid dessus, et des chaussettes étanches dedans ça devrait assurer d’avoir les pieds plutôt protégés… et on applique aux pieds le « principe de l’oignon » qu’on applique au reste du corps, c’est à dire multiplier les couches fines et adaptées aux différentes problématiques plutôt que d’avoir un méga truc qui fait tout mais dans lequel on crève de chaud dès que la météo est plus clémente.

Reste à savoir si je ne pars qu’avec ça ou si en plus j’embarque les chaussures classiques fermées… Le MUL qui est en moi pense que ça sera suffisant… et le frileux se dit que quand même s’il fait frais et pas pluvieux une bonne paire de chaussures fermées serait bien agréable. De même avoir une seconde paire de chaussures peut être appréciable au bivouac pour sortir se laver les dents les pieds au sec après une journée de pluie : ben oui les sandales c’est pas miraculeux non plus : si elles ont pris l’eau toute la journée et qu’on met des chaussettes sèches dedans elles vont vite devenir humides.

Choix non tranché. Alors une ou deux paires ? Et si 2 paires, la 2ème ça serait quoi ? une paire de baskets toutes bêtes, une 2e paire de chaussures très ouvertes et légères ? (type baskets en mesh ou carrément des crocs)… ou alors tout simplement ma paire de chaussures de vélo que j’utilisais jusqu’à présent ?

choix cornélien !

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Angleterre : étape 1 très instructive – la pluie et le froid

Le voyage de cette année (outre son côté très agréable) avait également une saveur toute particulière étant donné ce qui nous attend l’an prochain : en effet, partir un mois en Angleterre c’était au passage pouvoir faire des analyses et constats sur le terrain de ce que nous allons vivre pendant 12 mois.

Le fait que ce soit beaucoup plus au nord de Paris, pluvieux, froid… nous a permis de côtoyer les conditions réelles qui nous attendent… sachant même qu’il faut qu’on s’attende également à plus froid et plus pluvieux… étant donné notre départ fin mars et une montée vers le nord assez rapide.

Alors globalement le constat majeur qu’on a pu faire (je vous passe le « c’est quand même super chouette de rouler » car ça n’est pas trop le but de ce post), c’est notre sous-équipement en matériel contre le froid et la pluie. Derrière « la migration » il y a un peu l’allègement matériel (je vous évite le blabla bio/éthique/société de conso…) mais malgré tout il faut l’avouer : malgré le peu de matériel avec lequel on part il nous en faut et il nous faut du matos de qualité sur lequel on peut compter.

C’est logique, on partait en plein juillet/début août, même en Ecosse on pouvait s’attendre à un temps plutôt clément dans l’ensemble et une fraîcheur… tempérée. Et bien autant être honnête, il caille et quand il pleut longtemps on est mal.

En gros :

– le coupe-vent (imper-respirant) seul c’est très limite dans la durée. On n’avait pas investi dans le gore-tex et c’est pas dit qu’on le fasse ($$$ et on a déjà pas mal d’autres choses à acheter), mais si c’était à refaire je pense qu’on investirait directement dans une excellente protection contre la pluie à ce niveau là.

– le poncho + le coupe-vent dessous c’est nettement mieux, ça protège également les mains (évite les gants trempés + le froid) et le dessus des jambes. Par contre rouler longtemps avec le poncho c’est pénible et pas super agréable.

– le pantalon de pluie c’est très bien, par contre aussi respirant soit-il on transpire un peu dedans et on finit par rendre bien humide le cuissard dessous, ne serait-ce qu’au niveau des fesses.

– malgré poncho + coupe-vent + pantalon de pluie + surchaussures en néoprène, on prend l’eau au niveau des pieds. Le néoprène n’est pas étanche dans la durée et on prend également l’eau par projections des roues du vélo et de la route. Action : acheter des surchaussures légères étanches. Cool ça existe. Au delà du côté chaussures trempées c’est aussi assez désagréable de rouler les pieds mouillés, et si on veut éviter de tomber malade en cas de temps froid il faut se protéger autant que possible.

– Par ailleurs dans mon cas, je finis par prendre l’eau par les cales des chaussures. J’adore les pédales automatiques et ne reviendrait pas en arrière, mais le système de fixation n’est vraiment pas pensé pour être étanche. Action : accepter ça et acheter des sandales (c’est fait ça y est elles sont arrivées aujourd’hui) très aérées qui sèchent donc très vite. On était partis sur ce concept dans nos premières randos (des chaussures toutes en mesh, avec des pédales traditionnelles) mais je n’avais pas trouvé de chaussures du même type pour pédales automatiques.

– Qui dit chaussures qui prennent l’eau dit pieds mouillés et froids, sauf à utiliser des chaussettes étanches (oui ça existe). On a testé, ça marche plutôt bien. Quand bien même elles finiraient par prendre l’eau c’est quand même plus agréable.

– Le problème principal de la pluie, ce n’est pas tant qu’elle mouille, c’est surtout que si elle perdure on commence à être mal car on n’a pas 36 affaires de rechange. Exemple classique avec nos 2 tenues traditionnelles : 1er jour on prend la pluie, pas de souci le soir on a un t-shirt sec de rechange, une paire de chaussettes, et le lendemain un cuissard aussi. Par contre si ce 2è jour il pleut aussi, le soir on est un peu embêtés car on n’a plus d’affaires sèches à se mettre. S’il a plu le linge de la veille n’a pas pu sécher… Ce qui nous dirige vers 2 actions en parallèle : 1/ limiter la casse pour ne pas être totalement trempés pour pouvoir remettre si besoin des affaires qui ont simplement « séché 24h à l’abri de la pluie » et 2/ prévoir une tenue de bivouac complète : donc un 3e t-shirt, un pantalon (probablement un peu chaud) et une 2e polaire et/ou peut-être une petite doudoune (léger et chaud)… En avril au Danemark, en mai en Norvège, je pense que les soirées doivent parfois faire un peu peur et s’approcher dangereusement de zéro degré… donc il faut impérativement qu’on ait une tenue chaude et sèche à tous les coups.

Voila donc globalement notre analyse de la situation :
– Ne pas sous-estimer le côté « désagréable » quand on est trempé, rouler sous la pluie c’est pas spécialement agréable, mais quand en plus il fait froid et qu’on sait qu’on n’a rien à se mettre ensuite pour être au sec ça coupe un peu le côté sympa de la balade.
– Donc encore améliorer les protections contre le froid et la pluie
– un peu de redondance ne fait pas de mal : chaussettes étanches + surchaussures néoprène (pour le froid) + surchaussures étanches ça permet de s’adapter aussi en fonction de la météo (quantité de pluie / température)
– avoir une tenue de bivouac pour être au sec le soir quelle qu’ait pu être la journée.

Là où c’est moins drôle c’est que ça veut dire plus de poids à trimbaler, ça c’est pas cool 🙁

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Un vrai domaine

J’aurai du le faire depuis le début, mais notre petite expédition en Angleterre nous l’a démontré : communiquer l’adresse http://lamigrationaquitaine.free.fr était un peu compliqué : « non pas de www, tout en un seul mot, aquitaine ça s’écrit comme ça… »

Du coup comme « lamigration.com » était libre j’en ai profité et hop j’ai tout basculé ici. C’est comme avant sauf que c’est plus court.

Mettez à jour vos bookmarks (même si j’ai fait une redirection de l’ancien site vers le nouveau, donc c’est transparent pour vous).

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Récit du tour d’Angleterre en ligne

sur http://www.olivierbouillaud.com/velo/ ça y est le récit de notre tour d’Angleterre, les photos et le trajet effectué, tout y est !

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12 mois ?

Encore une question existentielle : on part combien de temps ?

Le fait d’organiser :

– la « clôture de Paris » avant de partir

– de ne plus avoir d’emploi salarié avec obligation de retour du à un congé sabbatique

–  d’avoir pris pas mal d’avance sur la création de nouveaux cours de photo et de pouvoir les gérer (un peu) à distance

tout ça fait que globalement la durée du voyage n’a pas besoin d’être ultra précise. On ne sait pas encore si c’est quelque chose de positif ou non (une deadline ça peut aussi aider à avancer) mais ça donne surtout une liberté pour coller à nos désirs tels qu’ils se formeront au cours du voyage et également de suivre un peu le climat pour ne pas trop se cailler. L’idée du parcours étant de monter vers le nord (Danemark, Norvège, Suède, Finlande) en avançant vers l’été puis de redescendre avant de se faire rattraper par l’hiver. Ce qui nous amène vers un noël en Grèce… ensuite c’est encore flou car si on ne veut pas dormir à -10°C il faut rester pas mal au sud, il est donc possible que le rythme ralentisse en janvier/février afin de remonter doucement l’Italie, la côté d’Azur, redescendre en Espagne ? au Portugal ? tout ça est encore flou à l’heure ou j’écris, ce qui rend donc la date de fin du périple très hypothétique… et laisse encore beaucoup de place à des modifications d’ici le départ, voir à de grosses modifications pendant le parcours… et si finalement on élargissait un peu le voyage ? et si on voulait rentrer plus tôt ?

Beaucoup d’inconnues de ce côté là mais aussi une très grande liberté et ça c’est très plaisant.

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Pourquoi l’Europe et pas le tour du monde ?

Une question complexe en apparence et pourtant sur laquelle nous n’avons eu aucune difficulté à choisir Hélène et moi tant nous étions d’accord sur le fond.

On a lu depuis quelques années différents récits de voyages, dans différents pays, sur à peu près toute la surface du globe et ça nous a amené commencer par nous poser cette question très simple mais pourtant parfois un peu oubliée :

Où est-ce qu’on a envie d’aller ?

En effet on pourrait partir dans l’idée de chercher à maximiser le périple, à rentabiliser l’année pour voir le maximum de choses différentes, de cultures, de vivre sous le soleil, les tropiques puis dormir dans un igloo… ça paraitrait logique de vouloir aller le plus loin possible, de penser Australie, Thaïlande ou Terre de feu… mais finalement est-ce que nous on a vraiment envie de ça ?

La réponse est non pour plusieurs raisons :

– tout d’abord la durée. Un tour du monde à vélo en 12 mois, c’est avant tout une multitude de sauts de puces. Quelques semaines sur un continent, quelques heures d’avion, un mois dans tel pays, re-avion… donc ok à la fin on a fait un tour du monde, c’est un beau symbole que de partir soleil dans le dos et de rentrer avec le même astre dans son champ de vision… mais c’est aussi le risque de passer à côté de beaucoup de choses, d’assimiler 1 pays avec un continent entier, genre « on a traversé l’Algérie donc on connaît l’Afrique »…  Bref consacrer 12 mois (c’est long) pour survoler quelque chose c’est un peu frustrant… et puis ça laisse une opportunité pour repartir une prochaine fois dans quelques années 🙂 peut-être plus longtemps.

– une envie commune de continuité. C’est quelque chose qu’on retrouve dans pas mal de récits : les chocs violents dus aux sauts d’un pays/continent à l’autre sont autant de ruptures dans le voyage. Ca peut certes le segmenter mais notre désir était au contraire de faire quelque chose de plus subtil : partir à la découverte de la culture qui nous entoure et de voir réellement ce qui se passe à quelques heures de nos frontières. Notre envie est avant tout de limiter autant que possible les transports autres que le vélo. L’idée est de passer le maximum de frontières sur le tandem afin de pouvoir vraiment comparer un pays avec son voisin, voir si la frontière n’est qu’une ligne sur une carte ou un réel séparateur de mentalité, de niveau de vie…

– la simplicité / la gestion du risque. Malgré nos nombreuses nuits déjà passées dans des champs, nous ne sommes pas des grands routards ni des habitués des pays pauvres ou conflictuels ou … certains pays sont faciles d’accès en « classe touriste » avec hôtel 5* et navette entre l’aéroport et la piscine mais beaucoup moins quand il s’agit de trouver le soir même où dormir, de trouver un médecin en pleine brousse, de gérer une bande de gamins qui courent après le vélo… tout ça s’apprend, petit à petit et ça nous semblait un peu brutal pour une première expérience du genre. Là encore ça nous laisse des portes ouvertes pour « La Migration 2 : LE RETOUR » (vers 2020 ?) en fonction de comment se sera passé le premier voyage.

– les finances. A voir si c’est totalement cohérent sur l’ensemble du voyage, mais partir en Europe c’est aussi maitriser certains coûts : pas de billet d’avion « tour du monde » à $$$, pas de frais de vaccinations pour toutes les maladies possibles et inimaginables (et les vaccins et moi on n’est pas très potes), pas de frais de visas, faibles probabilités de gros pépins (racket, vol, agression…) et des frais qui vont avec. Le coût de la vie est plus élevé en Europe donc peut-être que ça s’annule un peu sur la durée, mais ça nous permet un peu de contrôler les finances à l’avance… car contrairement à beaucoup qui rentrent après leur année sabbatique retrouver leur poste et salaire d’avant leur départ, nous au retour on repart de pas grand chose, donc revenir avec un compte à 0,00 € n’est définitivement pas une option.

Il y a encore d’autres raisons mais avant tout notre désir c’est de rouler, jour après jour à la découverte des subtilités de nos voisins, de découvrir les infimes variations de paysage, de culture, d’apprendre autant que possible à connaître ces pays proches et pour lesquels ont a pourtant tendance à faire abstraction car probablement « trop proches ».

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Geoloc

Juste pour info on teste la geoloc pendant notre premier galop d’essai en Angleterre : www.olivierbouillaud.com/geo

Notre progression régulièrement mise a jour.

Merci encore Edouard (si tu lis ce post un jour) pour l’application iPhone développée rien que pour moi.

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Encore un vélo bizarre

Décidément c’est la période…

http://www.journaldugeek.com/2010/07/09/un-velo-cadenas

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Ils n’ont pas l’air de le faire en version tandem :(

http://www.greendiary.com/entry/pterosail-gears-up-for-cross-country-sailing-adventure-on-wind-and-solar-power/

Sinon ça a l’air bien sympa !

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Coup de blues

L’autre soir coïncidence : alors que jusqu’à présent Hélène et moi étions plutôt en décalage niveau ressenti sur le projet (genre je suis à fond dedans et LN est plongée dans autre chose, puis l’inverse quelques jours après), ce soir là donc, nous étions tous les 2 dans le même état d’esprit :

Comment maintenir la motivation dans l’existant quand on sait que tout va s’arrêter ?

Concrètement ça donne : « j’ai eu un premier rendez-vous avec cette patiente, c’était super dur car à première vue il va falloir qu’on travaille 2/3 ans ensemble et pourtant je sais que je serais partie avant ».

de mon côté « projet foireux, encore reporté… est-ce qu’il faut que je m’acharne sur le planning pour essayer de voir sortir quelque chose avant mon départ ou alors alors est-ce qu’il ne vaut pas mieux me résigner, laisser filer quitte à avoir passé 1 an sur le projet et partir avant de voir la mise en production ? »

Ce sont des situations très difficiles à vivre, car l’échéance est très loin (260 jours) donc il est un peu tôt pour se démotiver mais quand les sujets évoqués dépassent ou risquent de dépasser ce délai comment réagir ?

En discutant ensemble on a pu néanmoins faire ressortir quelques points (si ça peut aider un jour des personnes dans notre situation) :

La transmission. Peut-être qu’en effet, égoïstement on ne sera pas là pour constater le résultat de tel ou tel travail. Néanmoins d’autres après nous (revente du cabinet pour LN, remplaçant ou collègues pour moi) prendront la suite. Dans les 2 cas, il y a un intérêt fort à transmettre quelque chose de positif. La valeur du cabinet d’Hélène est définie par son travail dans la durée, et ça inclut notamment les derniers mois. 6 mois d’inactivité et la réputation du cabinet disparaît. 6 mois de mauvais travail c’est pareil. Donc la valeur va avec. De mon côté comme je l’ai déjà évoqué, j’ai une équipe exceptionnelle autour de moi, même si en effet je ne croiserai probablement pas mon successeur, je n’ai pas envie de laisser derrière moi un champ de ruine, de trucs qui ne marchent pas, qui plantent, de projets à l’abandon… ne serait-ce que pour eux, j’ai envie de faire autant que possible afin de transmettre quelque chose de propre aux personnes que j’apprécie.

La clôture. Je pense qu’on peut être tenté de saborder ce qu’on a fait précédemment afin de pouvoir se dire « je n’ai rien à regretter c’était pourri/foireux/nul/… ». C’est sûr que c’est probablement plus simple. Néanmoins je suis persuadé que passé ce premier stade il est en réalité beaucoup plus enrichissant de partir l’esprit léger en sachant qu’on a fait les choses correctement, qu’on laisse derrière soi quelque chose dont on peut être fière.
Je me suis souvent posé la question lors des démissions de personnes s’il valait mieux qu’on les regrette régulièrement, genre « ah mince c’est Machin qui savait ça, c’est con il est plus là, il aurait pu nous aider » ou plutôt qu’on n’ait pas besoin de faire appel à elles.
Là encore au premier abord, ça parait flatteur de se croire indispensable. Mais d’expérience, la réalité c’est plutôt que si on a besoin de se rappeller d’untel (parce qu’on cherche à comprendre un bout de code de site web ou qu’il nous manque un document) c’est souvent de manière négative « ah ce truc cherche pas à comprendre c’est Untel qui l’a codé, il n’y a que lui pour le comprendre » (sous entendu « pour avoir codé une telle ineptie »).
Bref je pense que clôturer de manière positive quitte à ce qu’on soit oublié rapidement c’est probablement la meilleure preuve qu’on a bien fait son travail !

Bon sinon pour le coup de blues, on se dit que dans moins d’une semaine on est en vacances pour un mois, ça aide pas mal 🙂

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Banques et assurances

Même si les interrogations sur les assurances restent entières, on a déjà avancé sur la partie « Visa Premier » puisque ça y est on a un compte chez Boursorama.

Outre le côté assurance rapatriement, c’est également une très bonne idée pour l’aspect plus terre à terre de « banque » puisqu’ils ne prennent pas de frais fixes sur les retraits de liquide à l’étranger hors euros (contre 3,30 € par retrait chez la poste bancale) et que la commission variable est l’une des moins chères (1.99% chez Bourso contre 2.3% à la Banque Postale).

Idem pour les paiements : 1.99% chez Bourso contre 2.3% (avec 1 € de perception minimum) à la Poste.

Il me semble que beaucoup de banques françaises ont ce genre d’attitude commission fixe sur les retraits et minimum de perception sur les paiements, ça n’est pas limité à la Poste.

Et ça tombe fichtrement bien de ne pas avoir ces commissions à payer, parce qu’on part un mois en Angleterre et là bas, outre le fait qu’ils roulent du mauvais côté de la route, ils ne payent pas leur pudding avec des euros les idiots !-)

Sinon, si on y stocke (beaucoup de) ses petites économies Bourso peut vous filer une carte Visa Premier gratuitement (contre 123 € par an à la Poste !). Ce qui nous fait un compte courant avec un accès au net, un chéquier, des virements entre banques gratuits, une carte de paiement… pour 0€ annuels.

Bien sûr il y a des inconvénients à la banque dématérialisée : ne pas compter sur un guichet (il y en a mais très très peu), ni sur un conseiller financier fixe dont on a le n° de portable. Pour le côté voyage, le guichet on s’en fiche un peu. Hormis la HSBC (et peut-être d’autres banques que je ne connaitrais pas) il n’y a pas vraiment de banque internationale ou même européenne. Donc une fois sorti de la France je ne suis pas certain qu’on ait réellement un avantage à être dans une banque plus qu’une autre.

Compter sur son conseiller financier c’est peut-être un avantage, reste à savoir combien de banques en France proposent encore des vrais conseillers sur lesquels on peut compter (« ah il est en RTT » ou « il a été remplacé par Monsieur Machin ») et qui ne passent pas leur temps à répondre « ah pour ce genre d’opération moi je ne peux rien faire il faut appeler tel numéro »… celui du centre d’appels où tu ne tombes jamais sur la même personne. Mon expérience à la Poste n’est sûrement pas représentative des banques en général, mais jusqu’à présent le côté « conseiller financier personnalisé » ne m’a pas semblé si indispensable que ça (change trop souvent, ne me connait pas, s’en fout, n’est pas là…). Les téléconseillers font le même travail et sont disponibles plus largement (8h-22h en semaine, un chouilla moins le samedi) que dans les banques traditionnelles, c’est tout bénef. En plus le gros avantage c’est que 100% des opérations sont prévues pour être réalisables sans avoir besoin de se rendre à son guichet (vive internet tout est souvent gratuit via le site, et à défaut le téléphone ou le courrier permettent de répondre au reste des interrogations). Parfait pour le voyage !

Dans tous les cas, on va conserver 2 banques, ne serait-ce que pour assurer nos arrières en cas de pépin, c’est l’avantage de ce genre de situation : 0 surcoût, ça serait dommage de ne pas en profiter je trouve.

Heu sinon c’est pas une pub déguisée pour Boursorama (même si je peux vous parrainer et vous et moi y gagnerons quelques euros au passage si ça vous branche), ING propose quasiment les mêmes genres de services. C’est juste moins adapté à la problématique du voyage : ING n’offre une Mastercard Gold (et ses prestations d’assurance qui vont avec) que si on domicilie ses revenus chez eux (avec un minimum mensuel requis). Hors dans notre cas on va dire qu’on ne peut pas trop compter sur une certaines linéarité de nos revenus pendant notre voyage… et à ma connaissance les MasterCard sont un chouilla moins acceptées que les VISA en Europe.

Voilà en direct du décryptage des « banques pour le voyage », je rends l’antenne, à vous les studios.

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Un jeu ? I’m moving overseas !

Histoire de vous faire partager un peu notre projet, aujourd’hui j’ai un jeu.

L’idée est tirée du site US Unclutterer dont je vous ai déjà parlé.

Je vous met un lien vers l’article original (en anglais donc) :

http://unclutterer.com/2008/03/07/reader-suggested-clutter-busting-game-im-moving-overseas/

Pour les non anglophones, l’idée est donc de se mettre dans la peau de quelqu’un qui va prendre l’avion pour aller s’installer (définitivement) de l’autre côté de l’océan.

Donc pour faire simple, vous plaquez votre vie actuelle (que ce soit pour un nouveau boulot ou pour rejoindre l’Amour qui vous attend de l’autre côté de l’océan) et devez donc vous préparer…
L’idée est plus drastique que notre projet (et du coup plus facile aussi) : vous voyagez par avion et ne partez donc qu’avec le maximum autorisé pour ne pas payer une fortune : 2 valises et un bagage cabine !

Alors la question fatidique : que mettez-vous dans cette valise ?

Je dis que c’est plus facile que pour nous dans la mesure ou une telle approche est forcément radicale. On ne discute pas sur le lave-vaisselle ou sur les verres en cristal, ça n’est même pas la peine d’y penser… On n’est du coup pas dans un processus d’élimination de ce qu’on n’emmène pas mais dans un processus de « qu’est-ce que je veux et peux vraiment conserver ».

Je trouve l’approche très intéressante, surtout à partager, déjà avec Hélène on n’a pas eu les mêmes idées… et puis en partageant on se rend compte que tel ou tel choix est idiot « tu veux vraiment gaspiller de la place et des kilos pour des fringues de rechange que tu pourras racheter sur place ??? », d’autres adaptables « un album photo c’est hyper encombrant, pourquoi ne pas scanner les photos ? » qui amène à « en fait dans un ordinateur le seul truc qui importe c’est le disque dur » et ainsi de suite.

Alors même si vous ne prenez pas l’avion pour vous installer à l’autre bout du monde, vous mettriez quoi dans vos bagages ?

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Simplification

Certains m’ont peut-être déjà vu avec mon t-shirt « Less is More » qui représente un peu mon idéal de vie (rien que ça) à savoir minimiser ses possessions (objets mais pas seulement) au profit de choses d’excellente qualité afin de se libérer l’esprit de pas mal de tracas et d’avoir donc plus de temps à consacrer aux choses vraiment importantes (rien que ça bis !-)

Petite photo du pavillon allemand de Barcelone de Mies Van der Rohe (qui a popularisé la citation less is more)… pavillon construit en …1929

Le voyage, tout comme le déménagement s’intègre beaucoup dans ce concept, à savoir s’alléger au maximum (et on ne parle pas [que] de casseroles en titane) afin d’être le plus libre possible.

L’allègement ultime ? Ne plus avoir de réponse simple quand on vous demande « et sinon vous habitez où ? »

Vous imaginez vous, ne plus avoir de « chez vous », de lieu intime rien qu’à vous, d’adresse postale, de lieu où revenir quoi qu’il se passe si un truc va mal ? Dans la série flippant ET attirant à la fois c’est pas mal !

Bref avant de partir, au programme donc, allègement maximum de tout ce qui n’a pas de raison d’être mis dans un camion pour faire 600 bornes, pas plus que stocké pendant 1 an dans un garage. Néanmoins (on en reparlera) cet allègement est très très loin de pouvoir se faire dans la simplicité. Je vous passe tout ce qui est sentimental, tout ce qui « coûte cher mais se revend mal » ou encore le tristement célèbre « ça peut servir ». Je n’ai pas la réputation d’être un grand sentimental quand il s’agit de trier et soyons francs (faites venir le psy) j’éprouve une certaine satisfaction à pouvoir me séparer des choses inutiles (le petit plaisir de « shredder » les documents officiels qui ont dépassé leur délai légal de conservation par exemple) mais pour beaucoup de choses le choix est très complexe. Je pense qu’il faudrait que je fasse une petite liste pour avoir vos avis, mais toutes ces fameuses choses qui ont « de fortes chances » de resservir après le voyage (une armoire, des ordis, une machine à laver le linge ou la vaisselle, pleins d’ustensiles de cuisine encombrants…)

Pour ceux qui s’inquièteraient, l’idée ce n’est pas de rejeter le passé en supprimant tout ce qui peut y faire penser mais plutôt de sélectionner soigneusement ce qui représente qui on est, qui évoque les meilleurs souvenirs, les choses qui nous ont fait progresser… et d’être en parallèle définitivement tourné vers l’avenir. Bref d’assimiler le passé pour être beaucoup plus disponible pour la suite.

Allez en attendant un des sites qui traine dans mes flux RSS* : http://unclutterer.com c’est en anglais mais c’est plein de bonnes idées pour cette problématique de tri/allègement/…

* pour ceux qui ne maîtrisent pas toutes les subtilités du web, le RSS c’est un moyen d’ajouter les sites qui publient régulièrement de l’actualité qu’on aime bien (typiquement des blogs) dans un petit logiciel (google reader par exemple, ou sinon un logiciel de messagerie) afin de voir à un seul endroit tous ceux qui viennent de rajouter des nouveaux messages.

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