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La moumoute !

Je vous ai parlé du GH2, l’appareil photo/vidéo qui nous accompagnera, voici donc en images la raison principale de ce choix :

Kesséça ?

Non ce n’est pas un string ultra-chaud et ultra-light mais une petite moumoute, souvent appelée « dead kitten » ou « dead cat », bref en bon français : une bonnette anti-vent à poils longs.

Fabrication maison pour s’adapter à la spécificité du GH2 : 2 micros (stéréo) sur le dessus du flash intégré. Cette situation rare a donc permis d’utiliser un espace assez large pour y accrocher cette mini bonnette car pour 9 appareils sur 10 le micro est un tout petit trou généralement situé dans un endroit inaccessible entre 2 molettes ou boutons vitaux à l’utilisation de l’appareil… ce qui rend l’installation d’une bonnette totalement impossible.

Le vent en vidéo en extérieur c’est la plaie, c’est ce qui vous fait vous arracher les cheveux quand au retour votre speech de 3 minutes sur un truc passionnant du voyage est totalement inaudible et même pas sous-titrable tellement même après 10 écoutes attentives vous ne comprenez toujours pas un mot de ce que vous avez dit quelques semaines auparavant.

Bref, avec la complicité de Sandrine (merci à toi) et de sa machine à coudre, nous avons donc conçu la petite bonnette pile poil adaptée à l’espace disponible.

Le premier essai n’a pas été fructueux (fixation simplement sur l’avant du flash et ensuite à l’arrière sur un morceau de plastique glissé dans la griffe du flash) et il a finalement fallu ajouter un élastique qui passe sous l’objectif et un autre sous le viseur. Du coup c’est très stable, ça ne bouge pas d’un iota et j’espère que ça résistera pendant toute la durée du voyage.

Et pour ceux qui oseraient la question « c’est bien joli mais comment on se sert du flash du coup ? » la réponse est simple : le flash intégré à un appareil photo c’est le meilleur moyen de faire des photos moches, ça n’a globalement aucun intérêt, donc qu’il soit inaccessible ne pose pas le moindre problème !

Petite note : ensuite il faut ça pour l’assortir : http://londoncyclechic.blogspot.com/2010/12/doctor-zhivago-here-we-come-with-yakkay.html

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Citation du jour : Pensée MUL

Faites attention aux grammes et les kilos s’occuperont d’eux tout seuls.

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Le choc du titane

Toujours dans la série équipement, nous nous sommes interrogés sur l’innocuité de l’aluminium. Pour faire simple : l’aluminium est accusé d’être une cause potentielle de développement de la maladie d’Alzheimer. Comme toujours on trouve tout un tas d’infos des « pour » et des « contre », des défenseurs et des détracteurs et il est donc assez difficile de se faire une idée précise.

Notre attitude dans ce genre de situation est double :
– dans le doute essayer de limiter [pas forcément supprimer] son exposition au risque. C’est valable par exemple pour l’aspartame.
– essayer de trouver un équilibre dans le rapport « je fais quand même parce que j’en ai trop besoin/c’est trop utile/je n’en consomme pas beaucoup… » (le micro-ondes, le wifi par ex) et « ça ne me coûte pas grand chose de m’en passer, c’est toujours un facteur de risque en moins ».

Dans le cas de la popote en aluminium, l’idée était simple : ça ne nous dérangeait absolument pas pour manger 15 jours par an dedans… par contre racler la gamelle en alu pendant un an pour détacher les pâtes collées au fond c’était un peu moins emballant. C’est donc avec grand plaisir que nous avons accueilli l’un de nos cadeaux de noël : une popote Snow Peak « Cook and Save » de 2 litres en titane. En plus celle en alu commençait pas mal à accuser son age donc c’est parfait.

Autant être clair, c’est pas pour le de poids (la popote CAO de 30 ans d’âge en feuille d’alu n’était pas bien lourde) mais le titane a la propriété d’être quand même beaucoup plus résistant et surtout il ne se délite pas en morceaux quand on gratte avec sa cuillère :). C’est pas pour rien que les broches de la hanche de mamie sont faites dans le même matériaux.

On n’a pas encore eu l’occasion de la tester mais à première vue ça va être parfait !

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A Paris peut-on réserver une place de stationnement pour déménager ?

Version courte : non.

En version longue :

Il est possible d’obtenir une autorisation de stationnement par la préfecture de Police (à Paris c’est le commissariat principal de l’arrondissement, pas forcément le plus proche de chez vous). Cette autorisation en fait elle n’autorise :

– pas à bloquer la rue pendant que vous déménagez
– pas à vous stationner à la sauvage en dehors d’une place « officielle » de stationnement
– pas à stationner gratuitement s’il y a des parcmètres

On espérait vaguement qu’en s’y prenant à l’avance et en suivant les règles officielles et les déambulations entre la mairie, la police… en remplissant le papier 22B puis le 17E… on pourrait obtenir une place réservée au moins 24h, avec un gentil employé de la voirie qui vient mettre des cônes de chantier pour bloquer le stationnement à d’autres personnes… en fait non, on a une jolie autorisation mais on se demande un peu à quoi elle sert réellement puisque dans ses limites d’application ça revient à dire « vous pouvez vous garer sur une place de parking… si vous en trouvez une et que vous payez pour ». Avec ça on est bien avancés.

Globalement le meilleur moyen semble de placarder nous-même des copies de cette autorisation sur les voitures proches de notre porte d’immeuble pour les faire partir (le logo de la Police, tampon, signature… ça peut suffire à faire peur), tout en surveillant et en venant bloquer ensuite l’accès avec un truc encombrant quelconque sur lequel on accroche une nouvelle fois l’autorisation. Mais c’est un rien compliqué et c’est pas super clair si on a réellement le droit de le faire ou non.
Je cite le document : « il incombe au demandeur de procéder à la réservation du stationnement. Autorisation préalable des services de la voirie pour le stationnement ou l’installation de matériel sur les trottoirs ».

Bref, le déménagement s’annonce sport.

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Dormir au chaud… dehors !

Les expéditions précédentes nous ont démontré une chose : il est important de dormir au chaud pour bien récupérer et remonter avec plaisir sur le vélo le lendemain.

Nous utilisions jusqu’à présent des duvets avec une limite de confort autour de 11°C (tout habillés) et autant c’est parfait l’été en France, autant quand on en sort par le nord et qu’on envisage d’autres saisons ça commence à cailler.

Nous sommes donc partis à la recherche d’informations sur les meilleurs moyens de se tenir au chaud, et comme d’habitude sans transporter 15 kilos de matériel (non le poêle à bois en fonte n’est pas toléré dans la remorque 🙂

Alors globalement quand on creuse on trouve les infos suivantes :
– à première vue avec notre périple, la majeure partie des nuits devraient être entre 5 et 15°C
– dans le nord de la Suède l’été et surtout l’hiver en Italie/Sud de la France on peut s’attendre à parfois subir des températures en dessous de 0°C
– Bref notre idée était de trouver des sacs de couchage permettant un confort jusqu’à -5°c histoire d’avoir de la marge dans la plupart des cas et de pouvoir encaisser des imprévus au niveau température (grand froid, montée en altitude…) et « perte de pouvoir isolant » du sac (humidité par exemple).
– 2 écoles s’affrontent : la plume contre le synthétique…
* le synthétique : pas trop cher, peu sensible à l’humidité, plus lourd et moins compactable que le duvet, moins utilisable sur une large plage de température.
* le duvet : meilleure isolation, plus léger, plus compactable, plus facile à jauger (j’y reviens plus tard), plus cher, sensible à l’humidité (l’inverse du synthétique quoi), qualité des plumes variables selon les marques/modèles.
– toujours dans l’optique du poids, comme pour le reste, ne pas sous-estimer le concept de couches : la polaire + doudoune du bivouac servent aussi de couche isolante dans le duvet pour pouvoir dormir à des températures plus basses si besoin.
– le principe de jumeler les sacs n’est pas aussi répandu qu’on pourrait le croire. Ca restreint énormément le choix 🙁

Alors notre choix ?

Notre choix c’est finalement 600 grammes de duvet d’oie dans une enveloppe en Toray (encore un nouveau nom de tissu à apprendre, après le silnylon et le « cuben fiber » pour les audacieux).
– Même si le synthétique a des avantages, notamment la résistance à l’humidité nous avons privilégié la compactabilité, le poids et également le fait de pouvoir dormir dedans à -5°C … ou à +20°C (les plumes sont plus adaptées à réguler la température de l’oie que nous sommes que la fibre synthétique). Le choix est également facilité (mon histoire de jaugeage) par des règles toutes simples de calcul : le gonflant des plumes (il y a une norme, on appelle ça le FP [Fill Power] dont l’unité est le CUIN [pouces cubes par par once de duvet, une unité comme on les aime]) multiplié par le poids de plumes du duvet = une température jusqu’à laquelle on peut dormir. Bien sûr la construction du sac importe également un peu, mais dans l’ensemble c’est assez facile de comparer des sacs de tous horizons en se basant sur ces simples paramètres et ne plus trop porter d’attention aux tests flatteurs et non reproductibles de chaque fabricant. Du côté du synthétique c’est beaucoup plus la foire d’empoigne, à qui annoncera un -25°C (vous serez vivant mais probablement en hypothermie) dans un sac de 1.5 kilos. Il y a bien une norme européenne de tests mais beaucoup de marques ne l’utilisent pas (ça coûte cher, ils ont déjà leur propre méthode de tests plus flatteuse…). Plein de lecture sur le sujet sur Randonner-leger.
– Pour l’humidité nous dormons sous une tente double parois et transportons les duvets dans un sac étanche ce qui limite énormément les risques de tremper le duvet. Ca ne règle pas le problème de l’humidité résiduelle due à l’évaporation corporelle durant la nuit qui peuvent réduire les performances, mais à priori on n’aura pas de sac totalement inutilisable à cause de la pluie.

On a choisi quel modèle concrètement ?

Nous hésitions entre 2 modèles : un Petit Astazou 600 de chez Triple Zéro un petit fabricant français très réputé et un Pipedream 600 de l’inconnu Alpkit (anglais).
Tous les 2 sont des sacs de 600 grammes de plumes, un peu moins « chaudes » chez Alpkit que chez « 000 » et qui font au total entre 950g (Alpkit) et 1070g (000).

Les avis récupérés un peu partout sur le net ne font pas ressortir de grand vainqueur. La qualité de fabrication de 000 est exemplaire, leurs plumes parfaites… et leur prix un peu trop aussi. A l’opposé chez Alpkit on sent plus la petite boîte qui a des bonnes idées, qui démarche en direct (difficilement) des gros fabricants à l’autre bout du monde et propose un produit de qualité à un prix exceptionnel.

C’est donc vers Alpkit que nous nous sommes finalement tournés.

Alpkit Pipedream 600

Notez que cette fois on voit Hélène (!)

Le choix draconien a été guidé par 2 facteurs :
– le prix, car le frenchy coûte le double de l’anglais fabriqué en Chine… l’écart de qualité est probable, mais justifie difficilement celui du prix.
– le timing parfait de la disponibilité du modèle Alpkit. Pour info je regarde ces sacs depuis le printemps dernier, j’avais envisagé de les offrir à Hélène pour nos vacances en Angleterre/Ecosse et ait finalement reporté l’achat car Alpkit galérait pour se faire approvisionner en Toray (vous savez ce que c’est maintenant). Leurs péripéties et galères de fabrication se sont poursuivies jusqu’à fin novembre où leur container a enfin été livré en Angleterre (ils sont très sympa et communiquent facilement sur leurs histoires hallucinantes de marchés avec les chinois qui n’honorent pas leur contrat et vendent plus cher à une grande marque le tissu qu’ils ont déjà prévendu à Alpkit). Bref gros stock qui arrive fin novembre et qui fond comme neige au soleil durant décembre.

Je commande en catastrophe début janvier, le lendemain il n’y en avait plus. Sur leur site à l’heure actuelle : ils n’ont aucune idée du prochain réassort et prévoient des galères jusqu’en 2012 à cause de ce tissu magique que tous les grands fabricants s’arrachent désormais (a 29 g par m² c’est l’un des tissus techniques les plus légers).

Bon, et ils sont bien a moins ?

Premiers tests sur le canapé pour essayer, c’est plutôt agréable, les plumes gonflent super bien, c’est bien chaud, la construction est bonne, il faudra voir sur la durée mais à première vue c’est quand même très sérieux (un conseil rapide, regardez les fermetures éclairs, si c’est la marque YKK ça vous oriente rapidement sur la qualité d’un produit. YKK c’est LE fabricant fiable de fermetures éclairs). La légèreté est impressionnante, 950 grammes pour dormir au chaud jusqu’à environ -5°C. Le tissu extérieur est très fin, donc à réserver aux utilisateurs soigneux… ça globalement, c’est valable pour tout matériel ultra léger.

Hélène est ravie de la couleur qui lui va très bien au teint 🙂 et de la collerette anti « rhaa ya de l’air froid qui rentre quand je me tourne » en plus de la capuche.

Bref on est très contents car c’est un achat qui matérialise vraiment le bivouac et notre voyage. Ca sera quand même notre lit pendant plus d’un an, on a intérêt à y être bien !

Est-ce qu’on va ouvrir les fenêtres de l’appart et dormir par terre devant pour les tester avant ? Allez savoir…

Un énorme merci et des bisous aux parents d’Hélène qui ont avancé les dates de nos anniversaires pour qu’on finance cet achat. Juste une précision importante : c’est pas pour autant qu’on a 30 ans, on reste à 29 encore un petit moment !

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2 mois

Tic tac…

Mais pas vraiment le moment de faire un bilan…

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Au royaume des « bons pour »

En dehors du matériel offert, noël s’est aussi révélé être une grande source de « bons pour ». Parfois un « bon pour » c’est une manière déguisée d’offrir un cadeau un peu à l’arrache parce qu’on n’avait ni inspiration ni envie d’y consacrer du temps… autant vous dire que dans notre cas c’était un peu l’opposé, on a eu des BP de qualité triple A.

Il faut dire qu’on avait un peu tendu la perche sur la page nous aider du site en évoquant justement de nous faire des petites suggestions pour « pendant le voyage ».

Mes parents nous ont donc fait 1 BP par pays traversé (voit la pression si jamais on veut modifier le trajet maintenant :-).

europe bon pour

Nous avons dû gagner chaque bon aux dés et avons eu un peu toutes les surprises. Des actions à faire, des cartes à envoyer, des photos à prendre, et des euros pour ravitailler ou profiter d’une glace, d’un resto ou d’un lieu un peu magique…

bons pour

Merci Marie-France et Gérard pour le temps passé et les lés de tapisserie consommés 🙂

Mais certains ont été plus sournois (oui oui) et ont cherché la faille dans notre organisation… enfin c’est pour nous aider qu’ils disent.

Comme on l’a déjà évoqué, l’un des chalenges de ce périple c’est d’aller vers les autres et faire des rencontres. Pour nous inciter à réaliser ce désir nous avons donc hérité d’épreuves dont le succès aura au passage une incidence directe sur la volonté des offreurs à nous héberger à notre retour en 2012 (sic). Voit le chantage !!!

Voici donc quelques-uns de ces chalenges, notez le troisième en bas sur la photo qui s’avère particulièrement coton.

chalenges bons pour

On lance donc un appel : si vous avez des amis ou de la famille quelque part sur le trajet qui pourraient nous trouver un costume traditionnel on est preneurs. Si vous avez des amis ou de la famille n’importe où dans le monde qui maîtrise photoshop à fond et/ou le tournage sur fond bleu + l’incrustation vidéo ça nous intéresse aussi, contactez-nous discrètement.

Merci Sandrine et Lucas (faut bien qu’on balance) pour ce super cadeau, on réfléchit déjà au chalenge sur la déco de noël sur notre tandem l’hiver prochain et à comment on va pouvoir contourner tous les autres en trouvant des failles dans les consignes 🙂

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Pour les photos et la vidéo : un Panasonic GH2

Encore un choix cornélien : quel appareil photo embarquer pour ramener des images à la hauteur des espérances lorsqu’on est un poil exigeant sur la qualité comme moi ?

Plus encore : comment ramener également de la vidéo quand on aime également filmer avec une qualité correcte ?

Et pire encore : comment ramener des vidéos avec un son correct ?

La réponse simple :
– Un réflex numérique haut de gamme, quelques excellents objectifs pour la photo
– Une bonne caméra pour la vidéo
– Un enregistreur séparé pour le son des vidéos

Je crois que je n’ai pas besoin de vous détailler la problématique du budget, du volume, du poids, des batteries et leur recharge, … c’est assez évident.

Il fallait donc trouver l’outil ultime qui fait tout ça du mieux possible dans un seul objet. Autant vous le dire tout de suite ça n’est pas simple du tout !

Quelques pistes pour ceux qui seraient dans la même situation :
moi j’ai commencé par le son, en gros : la prise de son intégrée sur les appareils photos qui font de la vidéo est sauf exception très mauvaise à cause du souffle et de la grande sensibilité du ou des micros au vent. Donc la recherche porte sur des appareils sur lesquels on pourra au choix brancher un micro externe ou alors qui possèdent des micros de qualité qui seraient recouvrables par une bonnette anti vent de fabrication maison.

Ensuite la vidéo : pour faire des vidéos pas trop tremblotantes il faut une stabilisation… il faut également une stabilisation qui soit dès le départ prévu pour la vidéo (et pas juste la photo) car sinon on entend le bruit du stabilisateur dans le micro 🙁

A ce stade il ne reste déjà plus beaucoup de choix.

Ensuite la photo, là c’est franchement très simple car un voyage du type de celui qu’on s’apprête à faire c’est avant tout des photos en plein jour, en extérieur donc rien de très exigeant pour le matériel, globalement presque tout appareil photo pourrait faire l’affaire. Après c’est plus une question d’envie artistique (faible profondeur de champ par ex), de budget et de poids (bon compact vs reflex).

Dans mon cas le bilan de la recherche est donc un Panasonic GH2, il s’agit d’un petit reflex qui a été conçu dès le départ aussi bien pour la photo que la vidéo. Couplé à un objectif 14-140 conçu également avec la vidéo en tête (équivalent 28-280 dans le monde argentique/numérique plein format, le genre d’objectif à ouverture étriquée que je n’apprécie guère en intérieur ou quand on a de la place dans son sac mais qui prend tout son intérêt en voyage à l’extérieur) .

900 grammes… c’est à la fois très peu (comparé au 1.6 kg de mon EOS 40D et du 17-55 f/2.8) et à la fois énorme comparé au moindre compact (notre ultra compact Canon ixus c’était autour de 150 grammes !).La décision n’a pas été simple mais finalement la passion et l’envie de ramener de très belles images ont dépassé le poids. C’est aussi à ça que sert la recherche de l’ultra léger partout (ailleurs) : ça permet d’avoir un peu de marge lorsqu’on aborde des sujets sur lesquels les compromis sont trop difficiles.

Les premiers tests sont très positifs : images à la hauteur de mes attentes, autofocus rapide lorsque la lumière est bonne, très bonnes images en vidéo (vous avez pu voir sur le petit film de Montmartre)… il est juste un peu gourmand en batteries ce qui n’est pas idéal dans notre situation mais on fera avec !

D’autres pistes pour les moins exigeants que moi et qui cherchent du plus léger :
– Sony NEX 3/5 (prise micro externe, objectifs un peu limités pour l’instant [parc et qualité])
– Panasonic GF1/2 (petit boitier, différents objectifs dont des très petits… pas de prise micro ou de micro bonettable)
– Panasonic TZ10 (LE compact du moment)
– Panasonic LX5 (compact expert)
– Canon S95 (autre compact un peu axé expert)
– Canon G12 (gros compact assez performant)
– Nikon P7000 (clone du G12 très bien aussi, prise micro je crois)

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Lutter contre le froid : la tête façon Olivier

Après avoir vu ce qu’Hélène prévoyait pour garder la tête chaude, découvrons ce que moi j’ai choisi.

Pour ma part j’ai préféré couper le système en deux afin de pouvoir protéger mes oreilles dégarnies dès qu’il fait un peu frais sans pour autant aborder le look passe-montagne.

En haut un bonnet « Active X Took Hat » de la marque Extremities en Windstopper, bien couvrant et coupe vent sur les oreilles.

Extremities Active X Took Hat

Extremities Active X Took Hat

Une fois sur la tête ça donne un look « bonnet de piscine » mais c’est nettement plus agréable à porter 🙂

En bas, pour protéger le cou, une « Neck Gaiter » de la même marque. c’est un tube en polaire PowerStretch (extensible et lisse d’un côté, donc ça ne peluche pas comme une polaire de base. On a déjà testé longuement sur des vestes polaires : c’est cher mais ça résiste vraiment bien dans le temps).

Extremities Power Stretch Neck Gaiter

Extremities Power Stretch Neck Gaiter

J’ai pas bien compris pourquoi ils n’avaient pas fait une partie coupe-vent sur le bas et les côtés comme sur la cagoule d’Hélène, mais on fera avec.

L’avantage c’est que tout ça reste relativement fin et passe donc sous un casque. Si vraiment il caille, j’ai testé le bon gros bonnet par dessus le plus fin et ça rajoute en effet un bon confort en cas de températures négatives. Si jamais on en ressent le besoin ça sera quelque chose de facile à trouver n’importe où sur la route. Une fois encore il faut partir avec le matériel adapté « à priori » aux conditions qu’on pense affronter, en se laissant des portes ouvertes pour compléter l’équipement avec ce qu’on trouvera en route si ça s’avère nécessaire.

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Jeu de cartes : défi doublement relevé

Dans notre liste de cadeaux de noël on avait demandé « un jeu de cartes ultra léger » (pour avoir quelques occupations par temps de pluie. On a déjà amélioré notre poker un jour sans soleil aux Pays-Bas, avec des coquillettes et micro pinces à linge en guise de jetons). Nous avions mis au passage un lien vers un site… qui finalement ne fabrique plus ce jeu.

Du coup, étant plus difficile, le défi n’en était que plus tendant… et il a été non pas relevé, mais doublement relevé par Pascale, la maman d’Hélène, félicitations à elle !

Jeu de cartes ultral ight

Nous avons donc reçu en cadeau 2 jeux de cartes de randonnée 🙂

La carte SD d’appareil photo c’est pour donner l’échelle.

Le premier (à droite) est un jeu totalement étanche puisque les cartes ultra fines sont totalement en plastique. Tellement en plastiques qu’elles sont au passage (partiellement) transparentes. Je vous rassure, on ne voit pas le jeu de l’autre au travers pour autant.

Poids du jeu seul : 95 grammes (étanche… mais pas ultra light)
Poids de l’étui seul : 23 grammes
Poids de l’ensemble : 118 grammes

Le second (à gauche) et 4 fois plus petit et les cartes sont en carton.

Poids du jeu seul : 10 grammes (là c’est de l’ultra light)
Poids de l’étui seul : 9 grammes / on descend autour de 4/6 grammes si on retire l’anneau porte clés
Poids de l’ensemble : entre 15 et 19 grammes selon la configuration

Le débat fait donc rage :

D’un côté on a pour 15 grammes un petit jeu, un peu fragile et moyennement lisible mais parfait pour nous 2 sous la tente et qu’on utilisera 3 fois dans tout le voyage et qui ne mérite pas d’y consacrer plus de poids.
De l’autre on a un vrai jeu de cartes, beaucoup plus convivial, lisible et résistant si on essaye de jouer avec d’autres personnes rencontrées à droite et à gauche (ça peut être un moyen de lier contact avec les gens quand la barrière de la langue se pose) mais pour un poids un peu indécent comparé à l’autre.

Quel est votre avis ?

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Pour vous donner des nouvelles : un nouvel ordinateur portable !

Après plus de 5 ans d’excellents et loyaux services il devenait vraiment urgent d’envisager l’achat d’un nouvel ordinateur portable. Notre vieux Fujitsu-Siemens est devenu misérablement lent pour lancer firefox, son autonomie a bien baissé et sa non évolutivité nous bloquait dans nos objectifs de photos et de vidéo. Du coup, direction ebay pour qu’il prenne un nouveau départ.

L’été dernier nous avons également fait le constat que sur un mois, gérer un minimum une activité en ligne sur un iphone était trop délicat : ok pour répondre à un mail basique, mais beaucoup moins adapté pour générer une facture en pdf par exemple ou basculer entre un mail, les infos d’un compte client, Paypal…

Nous sommes donc partis en quête du nouvel ordinateur portable ultime sur des critères assez spécifiques :

– ultra portable, 1.3 kg grand maximum (le poids de notre vieux tromblon)
– écran de moins de 12 pouces
– écran avec une résolution d’au moins 1280*768
– des performances meilleures que l’ordi actuel

2 approches se sont donc opposées :
1/ soit acheter un « netbook » : un ordinateur ultra basique, très cheap, pas très fragile ni très cher, mais malheureusement aux performances bridées par le processeur poussif que tous les netbooks utilisent (un intel atom pour les connaisseurs).
2/ augmenter le budget pour acheter un vrai « ultra portable » : c’est à dire un ordinateur portable performant mais contenu dans un poids et un volume restreints… au prix d’une grosse augmentation de budget.

Après épluchage de l’ensemble du catalogue de netbooks disponibles actuellement ou sous peu, globalement c’est tous les même (depuis 2 ans d’ailleurs). Sincèrement ce sont des ordinateurs parfaitement adaptés au voyage, leur prix fait qu’on n’a pas peur de les ranger en vrac dans une sacoche et qu’on pourra au pire en racheter un en cas de vol ou de casse. Malheureusement le processeur anémique imposait 2 restrictions : aucun traitement de photo/vidéo pendant le voyage et une relative inutilité après le voyage. Hors voyage nous nous servons du portables certes pour surfer sur le net, écrire des emails, … mais aussi pour faire de la photo en reliant l’appareil directement au pc, de la retouche photo (lightroom), de la création diverse (photoshop, indesign…) et là le netbook est totalement à la ramasse.

C’est donc le second choix qui s’est imposé : payer 2 fois plus cher un truc beaucoup plus performant qui devrait durer 3 ou 4 fois plus longtemps.

Là où c’est moins drôle c’est que le monde de l’ultra portable est très orienté « professionnels itinérants » avec des tarifs plutôt axés entreprises… et ce n’est pas 2 fois plus cher qu’un netbook mais parfois jusqu’à 5 ou 6 fois ! Il n’est pas rare de voir des « ultras » dépasser les 2000 € chez Sony ou IBM 🙁

Dans ce monde fermé, un électron libre : le petit nouveau Apple Macbook Air 11.6 pouces.
L’ordinateur parfait pour nous (manquerait plus qu’un disque dur de 1 To intégré et un poil plus d’autonomie) pour un tarif certes très (trop) Apple, mais finalement bien plus accessible que ses confrères « pro ».

C’est donc (ouf on y arrive) vers ce petit Apple que nous nous sommes tournés. Pas « Mac Fans » pour un sou, mais pas hostiles non plus (personnellement le système d’exploitation ne m’intéresse pas beaucoup, je préfère passer du temps dans les applications qui sont dans l’ensemble quasi identiques dans les 2 mondes).
Les premiers contacts sont agréables (Merci Robin et Stéphane pour les petites astuces et logiciels utiles) et la machine est un rêve de performances et de silence.

Intel Core2duo 1.6 ghz, 4 go de ram, 128 go de SSD (remplaçant ultra rapide du disque dur), écran 11.6 pouces en 1366×768 … le tout dans 1 seul petit kilo…

Le point noir : comment charger le bestiau sur un pack de batteries externes (rechargeable sur la dynamo) lorsque la prise d’alimentation (magsafe pour les intimes) est brevetée par Apple qui n’autorise aucune licence et donc prise compatible ? La réponse dans quelques jours si tout va bien 🙂

Comparaison avant/après :

Fujitsu p7010 sur Apple Macbook Air 11 pouces

Fujitsu p7010 sur Apple Macbook Air 11 pouces - profil

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Lutter contre le froid : la tête façon Hélène

Des phrases lues à droites et à gauche et combinables à l’infini :
Si tu as froid au mains mets un bonnet.
Si tu as froid aux pieds, mets des gants.

L’idée derrière tout ça c’est que quand on a froid quelque part il faut s’assurer avant tout de protéger ses extrémités : tête, mains, pieds. Si vous frissonnez malgré les 3 paires de gants plutôt que d’en chercher une 4è paire il est probablement plus intelligent de voir si vous n’avez pas d’autres parties de votre corps qui participent à la déperdition de votre petite chaleur.

Finalement le corps c’est comme une maison : ce n’est pas la peine de mette du remplacer du double vitrage par du triple si le toit n’est pas isolé et que vous chauffez les pigeons !

En pratique je crois qu’on perd 30% (stat à confirmer) de sa chaleur par la tête, il est donc important de mettre un bonnet !

A vélo c’est encore un de ces problèmes complexes parce que si on porte un casque il n’est pas très aisé de trouver un bonnet adapté.

Hélène et moi avons choisi des approches différentes. De son côté elle a jeté son dévolu sur une cagoule intégrale, parfaitement adaptée si on doit au passage cambrioler une banque pour financer la suite de notre voyage en cas d’imprévu 🙂

Son choix donc, une « Active X Balaclava » (une cagoule) de la marque Extremities (encore) en Windstopper (polaire fine et coupe-vent) avec un insert « pas coupe-vent » au niveau du nez et de la bouche histoire de ne pas étouffer 🙂

Extremities Active X BalaclavaExtremities Active X BalaclavaExtremities Active X BalaclavaHélène trouve ça génial car avec ses cheveux longs elle est plutôt du genre à retarder le moment où elle met un bonnet, donc en gros quand il est temps pour elle d’en mettre un c’est qu’il caille vraiment et qu’une cagoule intégrale sera la bienvenue. Moi je suis moins convaincu parce que va faire un bisou ou manger une barre de céréales avec ça sur la tête !!!

En parallèle nous avons tous les deux un buff, ce petit tube de tissu fin et léger (polyamide) qui peut protéger le cou, la tête ou juste les oreilles. Ça revient un peu au principe des gants de soie mais appliqué à la tête histoire d’avoir soit une protection fine quand il ne fait pas trop froid (par exemple replié en bandeau sur les oreilles) ou alors carrément une « sous-couche » sous le bonnet/cagoule s’il caille vraiment.

BuffBuff

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Noël à Montmartre

Comment combiner la nostalgie d’un dernier (probablement avant un bout de temps) noël à Paris et le premier test de l’appareil photo/vidéo qui nous accompagnera pendant un an ?

Tout simplement en sortant faire un petit tour à pied dans le quartier et en ramenant un petit instantané de l’ambiance actuelle qui règne à Montmartre.

Batterie chargée (et morte au retour), écharpe gants bonnet… et c’est parti, sans prétention et sans grande maîtrise du matériel, juste pour le plaisir du moment et de la balade.

Noël à Montmarte par Olivier B.

Le petit Panasonic GH2 est donc arrivé plus tôt que prévu (Sandrine, c’est pour qu’on puisse faire une bonnette anti-vent ensemble avec l’appareil sous la main pour la faire pile poil adaptée, donc prépare la machine à coudre et la fausse fourrure :-)) En tout cas c’est un chouette appareil, j’en reparlerai en détails un de ces 4.

En haut le petit nouveau de 900 grammes, en bas mon vénérable Canon 40D de 1.6 kg !

Joyeux noël à toutes et à tous, on pense à vous.

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Conteneur ou contenu – par quoi commencer pour vider son appart ?

Toujours dans la série les grandes interrogations il y a le fait de définir dans quel sens procéder pour vider son appartement.

La logique voudrait qu’on commence par vider le contenu de son armoire et ensuite de vendre ladite armoire. Maintenant en pratique je suis un peu moins convaincu.

En effet il est difficile d’avancer concrètement dans le tri tant qu’on a la place pour stocker. Que vous ayez 10 ou 30 chemises, tant qu’elles tiennent sur des cintres sur la tringle de votre armoire ça ne change pas grand-chose, pas spécialement motivant pour prendre de l’avance, dans la mesure ou après le tri l’ensemble prend toujours autant de place : le volume de l’armoire.

On a par exemple essayé de trier un peu d’alimentation (conserves), mais la nature ayant toujours autant horreur du vide, lors des courses suivantes on refait immanquablement les stocks. Même chose pour des chaussures : pourquoi se faire du mal à se séparer d’une paire qu’on ne porte qu’une fois par an tant qu’on n’est pas face à le deadline du départ ? Et pour les choses en vrac planquées au fond d’une étagère ? Elles y sont très bien !

étagères

L’autre approche est donc de commencer à trier un peu, de sortir tout ce qui reste de l’armoire et de vendre l’armoire.

Autant être sincère, ça veut dire que ce qui reste va d’un seul coup sortir de sa place douillette, rangée et organisée et venir encombrer le sol ou dans tous les cas vous sortir par les yeux à trainer en permanence dans votre champ de vision.

C’est alors, et seulement alors que vous allez vous forcer à trier quelques autres trucs sur d’autres étagères, faire un peu de place dans une autre armoire pour pouvoir caser ce fameux reste. La progression est difficile lente, mais permet encore une fois de séparer le vital du superflu et de vous organiser pour revendre ou donner afin d’offrir une nouvelle vie à vos possessions plutôt que de tout balancer à la poubelle à la veille du départ.

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Lutter contre le froid : les gants à vélo

Voyager à vélo du nord au sud de l’Europe, pendant 12 mois veut dire rencontrer pas mal de climats différents : chaud, froid, pluie, peut-être neige… et comme d’habitude on peut difficilement partir avec une armoire de vêtements sur le vélo. Il faut donc essayer de faire des choix les plus cohérents possibles afin de s’adapter au mieux aux différences de climat avec le minimum de poids et de redondance.

Là encore le système « d’oignon » a fait ses preuves et il nous fallait donc trouver LES paires de gants à cumuler au gré de la météo afin d’avoir les mains au chaud en toutes circonstances.

couches de gants

Quand il fait beau, relativement chaud (on va dire jusqu’à 10-15°C), le plus agréable c’est de router avec une paire de mitaines de vélo (des gants sans doigts quoi). Pour l’instant on a testé pas mal de paires Décathlon sans en être spécialement satisfaits. Ils sont très bien à l’usage mais on les flingue à une vitesse impressionnante. On va dire une paire par mois de vélo. Hélène a changé les siens récemment donc elle partira donc probablement avec mais pour ma part les miens sont usés jusqu’à la corde et il faudra donc trouver des remplaçants. Pour l’instant pas trop d’idée mais ça n’est pas le plus difficile à trouver.

Là où les choses se corsent c’est quand on passe en dessous de 10°C et/ou quand il pleut. Les mitaines trempées, les doigts glacés, bof bof. Voici donc l’approche que nous avons retenue après avoir un peu fait le tour du web en quête d’infos sur le sujet.

1/ une première couche avec des gants fin en soie.
L’idée c’est de les porter en dessous des mitaines quand le temps est légèrement frais. Ils sont fragiles donc il faut éviter de les porter seuls sur le vélo (le guidon les abîme a vitesse grand V).
Ces gants étant très fin on peut aussi les utiliser au bivouac s’il fait froid tout en gardant une bonne dextérité.
Enfin en cas de grand froid ils font une épaisseur supplémentaire sous les autres couches dont je vais vous parler.

gants de soieNotre choix : des gants de soie premier prix de chez Go-sport. On n’a pas vraiment trouvé de témoignages convaincants justifiant l’achat de matériel de meilleure qualité et il faut pouvoir les essayer avant, histoire qu’ils s’ajustent parfaitement à nos mains (ce qui est difficile avec l’achat sur le net).

2/ une seconde couche avec des gants en polaire coupe vent.
L’idée : gants principaux quand la température descend jusqu’à 5°C environ. En vélo on apprécie surtout le côté coupe vent. Les gants ne sont pas ultra chauds ni épais mais leur chaleur sera renforcée si besoin par les gants de soie.

Extremities Velo Gloves

Extremities Velo Gloves

Extremities Velo GlovesNotre choix : des « Velo Gloves » de la marque Extremities. Membrane en WindStopper®, relativement légers et abordables.

3/ enfin une troisième couche étanche
Lorsqu’il pleut ou qu’il fait très froid, on ajoute une paire de moufles étanches mais très fines et légères. On a longtemps cherché des gants (avec de doigts séparés) composés uniquement d’une membrane en Gore-Tex® ou eVent® (étanche mais respirant) sans rien trouver de convainquant ou d’abordable. Après discussions sur le net on nous a rassuré sur le fait que des moufles étaient tout à fait utilisables à vélo et que le besoin de doigts séparés n’était pas si réel que ça. Nous testons donc actuellement ce type de moufles.

Extremities Tuff Bags

Extremities Tuff Bags

Extremities Tuff BagsNotre choix : des « Tuff Bags » de la marque Extremities en Gore-Tex® Paclite. Super légères et là encore abordables (pour du Gore-Tex) et bien construites (bandes d’étanchéités au niveau des coutures : indispensable sinon on prend l’eau par là).

On aboutit donc à un système très modulaires, on peut cumuler toutes les couches (faut bien le prévoir dès le départ quand on choisit les tailles), n’en porter qu’une, … pour l’instant les tests sont plutôt concluants. Avec les 3 couches on peut rouler confortablement jusqu’à à peu près 0°C. J’ai testé jusqu’à -5°C, c’est jouable mais pas forcément agréable à long terme. Ca tombe plutôt bien parce qu’on n’a pas spécialement prévu de rouler à des températures aussi basses.
A l’usage (en test sur quelques jours, on verra plus tard pour un bilan sur 12 mois) :

1/ les gants de soie :
Très bien, il faut trouver sa taille pour qu’ils soient vraiment ajustés pour ensuite pouvoir les porter sous les gants n°2.
La soie c’est fragile, notamment au niveau des frottements (guidon) et surtout des scratchs. Un gros scratch dessus et en le retirant vous défaites les mailles des gants de soie… warning !
La chaleur apportée est difficile à mesurer mais même seuls ils sont agréables à porter.

2/ les gants coupe-vent : très pratiques, renforcés au niveau du contact gant-guidon, vraiment très agréables à porter. Par contre la membrane polaire est fine, il ne faut pas espérer affronter le grand nord avec ce genre de gants seuls.

3/ les moufles,  avis plus difficile à donner dans l’immédiat :
– facile à mettre et à retirer
– garde les doigts ensemble donc normalement mieux pour la chaleur
– monte très haut le long des poignets et du début du bras, parfait pour éviter les infiltrations d’eau
– complique un peu la conduite en ville ou sur terrain accidenté (testé avec un guidon de vtt pour l’instant alors que le tandem a un guidon de course) : on serre souvent le guidon avec le pouce et l’index en posant les 3 autes doigts sur le levier de frein. On passe rapidement les doigts d’un côté ou de l’autre de la poignée de freins en fonction de la situation (besoin de cramponer le guidon, de changer de vitesse ou au contraire de freiner). Avec la moufle c’est un peu compliqué, le bout frotte contre la poignée de freins et ne facilite pas le passage rapide d’un côté à l’autre. Je pense que la position naturelle des mains sur un guidon de course rend ce problème beaucoup moins présent.
– la moufle étant très fine elle peut se coincer au niveau de l’articulation du levier de frein et à long terme éventuellement se percer et prendre l’eau… à voir (et voir si on a le problème sur le guidon de course au niveau des freins et des changements de vitesse).

Sinon d’une manière générale (on en reparlera pour les bonnets & co) on a trouvé que la marque Extremities (marque de la société Anglaise Terra Nova) proposait un bon choix de protections légères, performantes, utilisant des matériaux pointus et réputés (Windstopper, Gore-tex, Polartec…) pour des prix raisonnables. Par ailleurs le site anglais hwww.ultralightoutdoorgear.co.uk propose quasiment l’intégralité de la gamme avec des frais de port très lights pour la France (3 à 5 £) ce qui permet de tester et de retourner sans se ruiner si les tailles ne conviennent pas).

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Obtenir des financements

Une question qui m’a été posée : est-ce que ce genre de projet est subventionnable ?

La réponse est assez difficile. Tout d’abord je pense que la meilleure source de subvention c’est vous-même. Si vous avez un réel désir de partir, faites en sorte que ça soit possible. Je vois 2 approches complémentaires : mettez de l’argent de côté tant que vous pouvez et partez dans une optique de voyage à coût réduit. Sylvain Tesson a fait un tour du monde à Vélo avec moins de 1000 € en poche mais en peaufinant autant que possible son réseau de relations (et celui de sa famille) pour trouver à se faire héberger à droite à gauche.
Certains autres prévoient de s’arrêter régulièrement pour travailler un peu pour renflouer les caisses en cours de route et ainsi pouvoir poursuivre un peu plus loin. Ainsi de suite.

Si on a pu constater une chose au travers des différents sites et récits de tourdemondistes c’est qu’il y a autant de budgets que de voyageurs. On a pu voir des jolis tableaux totalisant d’un côté 500 € pour 12 mois de voyage (vélos, fringues et équipement de camping de récup, budget bouffe basé sur le squat et la mendicité, le plus cher étant les vaccins et les visas) et à l’autre extrémité des « 15 000 € par personne » pour un voyage en couple sur la la même durée. Bref c’est une plage TREEES large… selon vos prévisions et ambitions la somme à trouver pour partir est donc très différente.

Non je ne m’égare pas. Donc un voyage de ce type est-ce subventionnable ?

Pour faire simple et généraliser :

Non si votre seul but c’est de faire un tour du monde ou d’Europe d’un an en tant que vacances. Hormis vos proches, personne n’ira vous filer de l’argent pour que vous partiez vous la couler douce au grand air (enfin c’est ce qu’on croit) pendant que les autres travaillent. Autant être réaliste, n’allez pas perdre du temps à vous inscrire à Défi Jeune ou autre pour espérer vous faire financer vos vacances.

Oui si votre projet est intimement lié à des préoccupations plus grandes que votre petite personne. Si vous partez avec l’envie d’aller transmettre votre savoir, d’échanger avec d’autres populations… Exemple au pif : vous maitrisez la conception de fours solaires et vous voulez partager vos connaissances avec des villages d’Afrique ou d’Amérique du sud, là il y a matière à discuter. Vous aurez 100 fois plus de chances d’obtenir des subventions : voyez votre ville, département, région. Inscrivez-vous aux organismes qui distribuent régulièrement des bourses pour soutenir des projets innovants, culturels, …

Vous aurez également beaucoup plus de chance de convaincre des sponsors qui seront heureux d’associer leur marque à une image positive pour eux.

Néanmoins il faut avoir à l’esprit les choses suivantes :
– Il faut un projet béton, crédible et bien ficelé : dossier complet sur le projet, site web, budget prévisionnel (très ambitieux mais financé d’au moins un tiers à la moitié par vos propres fonds)…
– il faut être prêt à consacrer beaucoup de temps à ce côté relationnel.
– il est bon aussi d’essayer d’impliquer des médias. Tout le système tourne en vase clos : si vous avez un petit article dans un journal quelconque vous avez plus de poids pour appuyer votre dossier, ce qui augmente votre chance que tel sponsor vous finance et du coup ça renforce votre dossier (sponsorisé par X veut dire projet sérieux) et ainsi de suite
– beaucoup détournent le système (à la limite pourquoi pas) et viennent greffer à leur voyage des « on a impliqué des écoles dans notre projet pour montrer comment on vit dans tel ou tel pays… » c’est un peu artificiel, mais est beaucoup plus vendeur dans la recherche de financements. Quelles que soient les motivations de départ, si en pratique cet échange est réellement réalisé, c’est tout bénef pour tout le monde et je pense que ça permet aussi de passer du voyage « rien que pour nous » à quelque chose de plus ambitieux ce qui n’est pas désagréable.

Et nous dans tout ça ?
Si vous avez lu la partie « pourquoi la migration » vous savez que le projet est avant tout un projet « personnel ». La préparation de la migration depuis pas mal de temps nous a permis de faire quelques économies et surtout de créer une activité qui va pouvoir nous financer pendant le voyage. Trouver d’autres personnes pour payer son voyage c’est bien mais le financer soit même ça fonctionne aussi. Les conditions ne seront pas idylliques, je n’aurai pas de quoi payer une connexion internet « 3G » européenne pour poster des photos et des news sur ce site et nous découvrirons majoritairement la nourriture locale au travers des supermarchés plutôt que des restaurants, mais à partir du moment où nous pouvons rouler chaque jour un peu plus loin, dormir à peu près au sec et au chaud et continuer à rencontrer de nouvelles personnes alors le voyage sera réussi.

Comme je l’ai écrit plus haut : la gestion du relationnel « pré-départ » pour l’obtention de subventions et de sponsoring est une activité à plein temps. Ce temps nous l’aurions peut-être eu si nous étions deux salariés dans une entreprise pépère (qui a dit fonctionnaires ?). Ce n’est pas le cas puisqu’Hélène travaille régulièrement de 8h à 21h et gère déjà le reste du temps la revente de son cabinet et que de mon côté je cumule salariat + une seconde activité.
Je préfère de loin consacrer mon temps libre à faire progresser cette seconde activité qui je l’espère perdurera à long terme plutôt qu’à démarcher des sponsors pour obtenir un gain « ponctuel ». A notre retour de voyage cette activité sera également la base de notre réintégration : un sponsor ne vous aide pas quand vous cherchez un logement à votre retour et que vous avez 0 kopeck de revenus pour rassurer un propriétaire bailleur, un avis d’imposition qui indique autre chose que « non soumis à l’impôt sur le revenu » si !
Nous ne sommes absolument pas contre le sponsoring mais nous devons juste gérer des priorités car il est difficile de tout mener de front.

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Comment quitter son emploi salarié ?

Parmi les grandes interrogations des voyageurs il y a le fait de quitter son travail. Je laisse de côté les professions libérales, les dirigeants d’entreprises & co pour me concentrer sur le salariat. On avait dit qu’on posterait ici les résultats de nos recherches afin d’aider éventuellement les personnes dans notre situation, alors c’est parti.

Il y a différentes approches, très différentes, en voici quelques unes, comment je les ai « étudiées » et dans quels cas elles peuvent vous convenir ou non.

Congé sabbatique

La première chose, généralement conseillée et lue partout c’est le congé sabbatique. Il faut une certaine ancienneté : avoir au moins déjà travaillé 6 ans dont 3 dans l’entreprise dans laquelle vous vous trouvez actuellement. Vous pouvez alors faire la « demande » pour obtenir 6 à 11 mois d’absence de votre poste, bien sûr non rémunérés. Si vous travaillez dans le service public les durées sont plus longues, vous pouvez aller au delà de 11 mois.

A l’issue de ce congé votre entreprise est tenue de vous réintégrer dans un poste équivalent à salaire équivalent.

Pourquoi c’est bien ?
Retrouver son emploi au retour, si c’est votre souhait est quand même un énorme confort

Pourquoi c’est pas génial ?
Comme toute « demande », elle est soumise à acceptation de votre employeur. Il peut accepter mais avec un report. Il peut refuser mais vous avez le droit de refaire une demande… ainsi de suite. Quand vous préparez votre voyage un an à l’avance, que vous êtes par exemple 2 salariés, et que 3 mois avant le départ ça commence à être la course à l’obtention de l’aval de votre entreprise ça commence à être très compliqué. Par contre si vous êtes seul et sans impératif de date de départ, ça peut être très pratique.
Autre problème : la durée. 11 mois c’est bien, mais ça contraint énormément le voyage. S’il faut stresser dès le milieu du voyage parce que vous sentez que vous ne serez pas rentré à temps ça risque un peu de ternir le plaisir.

Congé pour création d’entreprise

Assez proche du congé sabbatique, comme son nom l’indique vous associez ce congé à la création d’une entreprise. Il peut s’agir d’un prétexte intéressant (si par exemple vous voulez monter un petit business quelconque lié à votre voyage).

L’intérêt de cette solution c’est de pouvoir obtenir 1 an renouvelable une fois en terme de durée de congé. Si la création de l’entreprise ne vous fait pas peur ça peut être une idée : même si son activité est très faible elle peut vous permettre de partir plus longtemps.

Je pense malgré tout que c’est une solution à privilégier si vous avez une réelle idée derrière la tête en terme d’entreprise. Si c’est pour vendre 30 t-shirts pour financer un peu votre voyage ça risque de vous demander beaucoup d’énergie pour pas grand chose.

Rupture conventionnelle

Approche assez récente et qui je pense est probablement la meilleure si votre but n’est pas de reprendre votre emploi à l’issue de votre voyage. Il s’agit d’un accord entre votre employeur et vous pour rompre votre CDI.

Avantages :
Ce type de rupture de contrat vous ouvre les droits aux assedic et/ou à l’accre (aide sous forme de réduction de charge si vous créez ou reprennez une entreprise [si vous souhaitez faire ça au passage]).

Inconvénient :
Soumis au bon vouloir de votre entreprise, donc là encore suivant votre timing et la souplesse de votre employeur ça peut être très variable, ça peut partir dans des négociations sans fin, des reports du type « ok mais dans 6 mois parce que là c’est vraiment pas le bon moment… » bref vous ne maitrisez que la moitié de la décision… donc rien du tout… si vous menacez de quitter votre employeur s’il n’accepte pas, sa réponse sera évidemment « faites-donc ça ça m’arrange ». S’il sait que vous êtes vraiment décidé à partir à une date précise il n’a aucun intérêt à favoriser cette solution.
Percevoir des assedic c’est bien mais légalement pendant cette période soit vous créez une entreprise soit vous cherchez activement un nouvel emploi salarié. Vous n’êtes pas censé marcher ou pédaler à l’autre bout du monde. Si vous arrivez à cumuler les deux, à le prouver et à vous présenter aux entretiens à Pôle Emploi alors ok…
Si vous avez déjà d’autres activités parallèles non salariées, ce type d’aides vous pouvez vous asseoir dessus.

Le licenciement

Votre entreprise décide de se passer de vous pour diverses raisons potentielles : principalement faute (grave/lourde) ou motif économique.

Dans le cas des fautes, c’est pas génial puisque vous n’avez le droit à strictement rien de la part de votre entreprise (indemnités…), mais si j’ai bien compris vous pouvez néanmoins toucher les assedic.

En cas de licenciement économique la voie est plus royale puisque vous touchez une prime de licenciement (de souvenir la base c’est un tiers de mois de salaire par année d’ancienneté mais bien sûr ça dépend des conventions collectives)

Le problème de ce système :
Se faire licencier pour faute permet de toucher les assedic mais sincèrement quitter volontairement son entreprise de cette manière est assez suicidaire. Déjà vous n’avez aucune idée du délai de réaction de votre entreprise : vous pouvez faire les pires conneries pendant 2 ans, être totalement démotivé et passer 2 années pourries pour finalement vous faire enfin licencier. Là encore niveau timing c’est totalement aléatoire. J’ai bien l’impression que dans certaines sociétés/organismes publics certains y jouent depuis des années sans y réussir [ô toi facteur qui ouvre nos colis Amazon si tu nous lis sache que j’ai une pensée pour toi en cet instant…]
Coté licenciement économique, là encore niveau délais c’est délicat. Si votre entreprise est dans une période délicate et que vous n’êtes pas pressé ça peut éventuellement se goupiller, mais c’est très peu probable. Pour être totalement transparent c’est une approche qui aurait pu se tenter dans mon propre cas mais côté timing c’était irréaliste.

Démission

La démission

Comme vous le savez sûrement c’est cette solution que j’ai choisie. La démission c’est simple, c’est unilatéral, soumis à aucune acceptation c’est sans surprise.

Avantages :
Si un an à l’avance on a fixé une date de départ, un an avant on peut mettre sur son calendrier « le 26 novembre donner ma démission » et c’est réglé. Pratique aussi pour se synchroniser à coup sûr pour les couples salariés.
Pas de délai de réponse, de report possible, de refus… vous démissionnez et vous partez 3 mois après.

Inconvénients :
N’ouvre droit à strictement rien. Pas d’assedic… néanmoins vous pouvez faire la demande 4 mois après la fin du préavis pour demander aux assedic de réévaluer votre situation : si vous recherchez activement du travail depuis votre vélo et que vous pouvez le prouver vous pourrez éventuellement toucher cette aide.

N’oubliez pas de vérifier la durée de votre préavis dans votre convention collective car le délai vient bien souvent se substituer à celui de votre contrat. 2 cas typiques :
– vous êtes « ouvrier » (ETAM) et votre contrat précise 1 mois de préavis. Dans la réalité votre convention collective précise qu’au dela de X années d’ancienneté le préavis est porté à 2 mois.
– vous avez intégré la société en tant qu’ouvrier, votre contrat précise 1 mois, mais entre temps vous avez changé de statut (et êtes devenu cadre) et votre convention collective prévoir que pour les cadres le préavis est de 3 mois.
Je ne suis pas juriste et il y a peut-être des moyens pour faire appliquer le préavis de votre contrat mais dans la mesure où si votre idée de voyage est prise un an avant vous n’êtes pas pressé de démissionner, il vaut mieux prévoir plus large dès le départ et limiter les embrouilles avec votre entreprise, vous avez déjà bien d’autres préoccupations à gérer.

Voila quelques pistes j’espère que ça a pu vous éclairer. Il y en a d’autres mais je pense que ce sont les principales.

Dans tous les cas :
Allez chercher des infos précises sur les différents sites web gouvernementaux. Sachez qu’il est souvent bien plus rentable d’éplucher ces sites et éventuellement de recouper les infos avec quelques discussions sur le net que de tenter de prendre rendez-vos avec les organismes en question qui ne savent malheureusement rarement de quoi ils parlent et vous donnent parfois des informations contradictoires ou incomplètes (ah mince on vous a dit ça mais on a oublié de vous dire que ça ne s’applique pas pour vous parce que patati patata)

Ne pas sous-estimer la tranquillité d’esprit. Démissionner c’est certes prendre un risque, sortir de sa zone de confort, mais c’est aussi maitriser un minimum son destin et ne pas se faire balader dans tous les sens.

Sachez que si vous cumulez déjà salariat + activité de type « libérale » en parallèle déjà un peu établie (en gros si vous avez déjà fait une déclaration de revenus incluant cette activité), je pense que vous pouvez toujours courir pour obtenir la moindre aide, indemnité ou autre. C’est une des raisons principales de mon choix de la démission : quitte à ne rien toucher autant maitriser la situation au maximum, ce que permet la démission.

Pour conclure j’aimerai aussi vous dire que chercher à profiter du système c’est bien (tant qu’on reste dans la légalité) car c’est fait pour, mais aussi qu’il faut savoir vers quoi diriger son énergie. Y a t’il un intérêt à consacrer des heures et des heures à éplucher en détail toutes les infos possibles et inimaginables pour trouver la faille (faire des cv pourris et envoyer des lettres de motivation à distance pour dire « je cherche activement du travail » pour toucher les assedic), dépenser la moitié de l’aide récupérée pour aller en avion au rendez-vous imposé par pôle emploi… ne vaut-il mieux pas concevoir le voyage différemment : faire des économies avant le départ (ça sert à ça) et profiter ensuite pleinement du périple sans avoir à se soucier d’une date de retour, d’organismes à contacter, … même si le voyage est plus frugal, la tranquillité et le bonheur n’ont pas de prix.

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Un côté sympa de la préparation (ou pas)

Dans la série « vider un appart c’est pas forcément agréable » on a aussi des surprises, parfois bonnes, parfois moins…

Depuis déjà de nombreuses années j’amasse amoureusement dans notre cave (malheureusement à la température pas trop régulée étant donné son soupirail qui communique avec l’extérieur) des bouteilles de vins issues de différents horizons. On les oublie et de temps en temps on sort une bouteille qui a pris un peu d’âge… mais autant être honnête passé un certain seuil on a tendance à réserver une bouteille « pour une grande occasion ».

Le fait de se retrouver avec plein de bouteilles à déménager force à se poser la question : « Ne suis-je pas en train de consacrer de la place à du vinaigre ? »

Que faire ? Commencer par déboucher une des bouteilles les plus anciennes et constater en effet que le temps n’a pas forcément fait que des miracles. En essayer une autre… et poursuivre l’expérience.

Depuis quelques temps nous dégustons donc régulièrement des graves bien trop acides ou des Pessac Léognan blancs devenus liquoreux (intéressant…).

Le bilan est donc : où on a une vraie cave et on choisit sérieusement des « vins de garde » ou on s’abstient et on va chez Nicolas ou son caviste du coin.

En attendant on en profite donc pour enchaîner les dégustations, et ça c’est quand même bien appréciable 🙂 hips*

Par contre vider le Pommard vinaigre dans l’évier c’est un peu dur psychologiquement :((((
Sur les 4 bouteilles de la photo, une seule était à peu près buvable mais sans plus, les autres comment dire… disons qu’elles nous ont permis de beaucoup rire et de tenter des coups de bluffs du genre « ah non celui là il est mieux, vas-y goûte »… suivi d’un « pouah… tu m’as bien eu, c’est du vrai vinaigre !!! »

* l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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RAB Microlite Alpine Jacket

Notre expérience de la pluie et du froid en Écosse cet été nous a démontré qu’il nous fallait investir dans un moyen de préserver un peu mieux la chaleur de notre corps, notamment au bivouac. Même si nous avions froid nous n’utilisions pas la polaire en roulant par peur de ne plus avoir de quoi nous tenir au chaud le soir au bivouac si jamais nous prenions la pluie… Il fallait prendre des mesures pour corriger cet inconvénient de taille !

Il y a pas mal d’approches possibles, celle que nous avons retenue est l’ajout d’une doudoune fine et légère en plumes. L’idée ce n’est pas d’affronter les plateaux tibétains, notre voyage ça reste quand même le nord de l’Europe l’été et l’hiver au sud, donc normalement on ne devrait pas trop affronter de températures en dessous de zéro. A priori pas besoin d’un truc 2 fois plus lourd qu’on ne mettra que 3 fois pendant le voyage… et puis si on a trop froid on avisera, on ne peut pas partir avec une armoire complète sur le vélo.

On prévoit donc toujours selon le même système de couches afin de pouvoir mettre la doudoune à l’arrêt pendant le déjeuner et surtout le soir au bivouac. Si besoin on peut donc cumuler t-shirt manches longues + polaire + doudoune + coupe vent imperméable ce qui devrait assurer une isolation correcte du haut du corps.

On travaille sur la même approche pour le reste, je vous ai déjà un peu parlé des pieds mais c’est valable pour les jambes et les mains aussi. J’en reparlerai bientôt quand on aura tous nos gants notamment 🙂

En attendant nous avons donc a jeté notre dévolu sur 2 Microlite Alpine Jacket de la société anglaise Rab. C’est l’un des meilleurs compromis poids/chaleur/prix qu’on ait trouvé. Les plumes c’est léger (360g de doudoune pour 165g de plumes) et très compressible, ça fera un très bon oreiller la nuit et la doudoune ne prend pas trop de place pour la ranger vu qu’elle tient dans sa propre poche (comme un bon vieux k-way). Il y a pas mal d’autres marques/modèles, après tout dépend de ce qu’on a par ailleurs comme vêtements, des températures qu’on pense affronter et de l’utilisation prévue de la doudoune. Pour certains c’est grosse doudoune + sac de couchage plus light (et on dort avec la doudoune pour associer l’effet des 2), pour d’autres c’est une couche « pour l’effort » auquel cas les plumes ne sont pas trop une bonne idée (on transpire, ça humidifie les plumes qui perdent alors leur pouvoir isolant)… bref à chaque besoin sa solution.

En plus cet hiver j’ai l’impression que la doudoune fait un grand come-back, on n’aura même pas l’air ridicule en ville, même si pour ma morphologie en haricot vert c’est toujours difficile de trouver des vêtements pas trop grands mais avec des manches assez longues !

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Vendredi… c’est (enfin) raviolis…

Bien que ça fasse de nombreux mois que nous préparons la migration, pour l’instant rien n’a encore scellé concrètement notre départ.

OK on a viré des meubles et de bouquins, Hélène gère de l’attente et de l’administratif pour vendre sa patientèle, ok on commence à empiler du matériel de rando dans l’appartement mais concrètement si demain on disait « on laisse tomber on ne part pas » ça serait totalement faisable sans conséquence négative notable.

Vendredi ça va changer, car vendredi je donne ma démission pour mon emploi salarié. C’est une étape décisive et qui scelle en quelque sorte le projet. Trop tard pour reculer. Les dés sont jetés. Non pas qu’on ait une quelconque envie de reculer, mais si vous aviez un doute ou que vous pensiez qu’on avait lancé pas mal de paroles en l’air, désormais vous le savez, on va vraiment partir, il faut se faire à l’idée.

Il reste encore plus de 3 mois avant le grand départ mais je pense que ça va être aussi une grosse bouffée d’air frais pour moi car désormais je vais pouvoir stopper ma vie d’agent secret : salarié le jour, free lance à plein temps (mais incognito) le soir. Même si mes « studieux » en réponse à mes collègues à propos de mon week-end sont sincères, j’aimerai pouvoir échanger un peu plus de détails avec eux. Tout ça sera possible dans très peu de temps. J’ai hâte. C’est marrant lorsqu’on a discuté avec une sympathique famille de tourdemondistes (http://www.grainesdexplorateurs.com/) cet été en Ecosse, ils nous avaient dit qu’ils devenaient moitié dingues d’avoir une vie « officielle » et une « officieuse » le midi (bossant au même endroit, ils déjeunaient ensemble pour discuter des préparatifs) et le soir.

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