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Déménagement étape 3 sur 3

La dernière étape du déménagement (avant de ramener le camion lundi matin) c’était donc de vider tout ce qui a été amoureusement tétrisé, emboîté, calé, pour refaire la même chose dans le chai.

Pour les non girondins, un chai c’est ça :

Et dedans ça :

Et il faut y faire rentrer ça :

C’est à dire environ 15-17 m^3 de cartons, meubles, vrac et compagnie.

Et bien, en le même temps qu’il nous a fallu pour tout charger hier matin nous avons refait le process en sens inverse… mais à 3 personnes au lieu de 10. Notre équipe parisienne aurait-elle sous performé ? l’entrainement de la veille nous aurait-il boosté ? Ah on me souffle que 3 étages et 50m pour rejoindre le camion ça change totalement la donne par rapport aux 10m qui séparent ce même véhicule du chai pour le déchargement… merci de la précision je commençais à m’inquiéter (et à recevoir des cailloux des parisiens ;)) me voilà rassuré.

Du coup à 12h alors que l’apéro battait déjà sa fin, pif paf des invités surprise qui débarquent avec ça :

Oui oui ça se mange :

La grande classe, fait maison (sauf les mikado au chocolat blanc et la guimauve quand même) et aussi bon que joli !

L’après-midi étant libre étant donné notre performance du matin, nous pouvions envisager sereinement ça :

Sauf qu’en fait l’eau étant froide nous nous somme rabattus sur des plaisirs plus simples mais qui nous font déjà aimer d’avoir quitté Paris dans l’espoir de côtoyer ça plus régulièrement à notre retour :

PS : ne vous habituez pas trop aux photos, on profite du wifi de luxe et des prises 230v encore quelques jours mais ça va s’annoncer plus sport par la suite !

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Photos du déménagement

Le couloir vendredi soir

chambre vidée... enfin presque

il ne reste plus que le vélo et les bagages pour le voyage

Petite pause après 2h de vidage intense...

couloir vidé, la pièce qui fait vraiment grande une fois vide

cuisine bien cracra, on redécouvre les 12000 trous de chevilles des précédents locataires

petite pause sur l'autoroute

Lepic épique

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Déménagement partie 1 et 2 (sur 3) terminées :)

Tout a commencé jeudi soir où nous avons mis des cônes de chantier et nos « affiches » informant de notre volonté de réserver les places proches de notre immeuble.

Pendant le même temps nous étions informés que notre camion de déménagement n’allait pas être à Bondy, à 30 minutes de vélo le long du canal de l’Ourcq… mais à Montgeron à 1h30 de métro RER bus… trop cool !

Vendredi après midi en allant donc chercher notre camion nous nous rendons compte que nos affiches n’ont aucun impact puisqu’il y a toujours autant de voitures et surtout la place qui nous intéresse le plus est en fait squattée par une voiture qui est là au moins depuis le 3 mars date de la contravention qui est sous son essuie-glace… Ça s’annonce très mal.

On appelle la Police pour savoir s’ils peuvent faire quelque chose, genre virer cette bagnole… Ils ont l’air de très bien savoir le faire quand c’est ta voiture que tu laisse 10 minutes mal garée… mais là non, malgré un très bon contact, ils nous informent qu’ils ne peuvent rien faire.

Le camion ? encore plus épique que prévu, puisque quand nous arrivons à la sortie du RER nous découvrons que tous les bus ont été annulés à cause d’un mouvement social ! Conseil : quand vous déménagez prévoyez TOUT très largement (nombre de cartons, temps, budget…)
A la place du bus, au choix 3 km à marcher ou un service de car de remplacement, qui fait une boucle de dingue – mais ça on ne le sait pas avant de monter dedans – et nous laissera à encore 1 km du loueur… qui n’est pas vraiment là où Google Maps l’indique (internet fail).

Du coups retour à Paris dans les bouchons, au volant d’un bon gros 20m^3 qui affiche quand même 11 km au compteur… Il est neuf de chez neuf, on n’a pas intérêt à l’abîmer 🙂

Stationnement Lepic-épique, pas plus de place qu’en partant, même pas sur les emplacements livraison proche de la maison. On se garde donc sur un emplacement livraison en bas de la rue et direction la basilique du Sacré-Cœur pour mettre un cierge pour que ça s’améliore (non faut pas déconner non plus).

Samedi matin 8h, pas mieux.

A 9h, l’emplacement de livraison devant la banque à côté de chez nous se libère, on rapproche le camion en urgence et on profite enfin d’une place royale, mais pas du tout liée à notre process de réservation. Merci la ville de Paris et la Police, ça n’aide pas du tout, c’est bien nul.

Déménagement superbement exécuté, équipe à l’heure et au top. En 2h tout est terminé, canapé et lave vaisselle encastrés. Une très grande masterisation du tetris pour remplir jusqu’au plafond les 20m^3 du camion. Félicitation à tous pour votre bonne humeur et votre efficacité sans faille.

Ça nous a pris du temps mais le fait que quasiment tout soit en cartons, emballé, scotché, prêt à déplacer a été un énorme gain de temps.

Petite pause et à midi nous étions sur la route en direction du périphérique parisien pour enchainer avec la 2è étape, le Paris-Bordeaux par autoroute. En 8h c’est plié. Dire qu’il nous faudra plus d’un an pour refaire le même trajet par la suite 🙂

A 20h on gare le camion, on sort 2/3 cartons avec nos affaires qui craignent ou dont nous avons besoin rapidement et on se pose, enfin.

Quelques notes pour des potentiels déménageurs :
– Un gros camion, passé 110km/h ça devient un peu sport à conduire, même si c’est super confortable, lorsqu’on double un 38 tonnes, il y a un espèce de moment de flottement juste quand on l’a dépassé, très très spécial qui fait un peu peur, on braque un peu pour compenser le vent, on ressent que l’arrière du camion a réagi 1/4 de seconde plus tard, donc on braque légèrement dans l’autre sens, ça tangue… le centre de gravité est très haut, on commence à imaginer le camion qui se couche sur le flanc… bref ne comptez pas faire du 130 sur l’autoroute.
– De toute façon passé 110 km/h, bizarrement on a l’impression que le réservoir est percé. 18L au 100 km (en moyenne) sur notre bestiau tout neuf , 25 quand ça monte où qu’on essaye de rouler un peu vite. L’indicateur d’autonomie décrémente 3 km tous les km parcourus, on sent que ça ne va pas le faire longtemps avant de devoir rejoindre une pompe.
– N’oubliez pas non plus les 3m50 de hauteur du machin… et ça n’est pas toujours clairement indiqué AVANT d’être le nez sur le panneau qui précise la hauteur limite (tunnels « voie de gauche » dans les carrefours de sortie de Paris, stations essence, péages, …)
– Autre élément très important pour les parisiens comme nous qui font des grands trajets en voiture 1 fois tous les 3 ans : la radio FM c’est toujours aussi pourri qu’il y a 10 ou 20 ans. Le RDS c’est bien joli pour savoir sur quelle station on est où passer automatiquement d’une fréquence à une autre… mais si l’émetteur est trop loin ben c’est toujours aussi « crachottis en folie ». Prévoyez des CD. On avait tablé sur l’émetteur FM intégré au téléphone d’Hélène pour écouter des MP3 (oui chez Nokia ils font des choses bien, il n’y a pas que la pomme dans la vie)… sauf que visiblement l’antenne du camion est trop loin de l’habitacle et du coup l’émetteur  ne porte pas assez loin 🙁

Allez il est déjà temps de penser à le vider ce joli camion

 

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La liste des trucs pénibles à emballer pour déménager

Lors des préparatifs du déménagement, le démontage des meubles, la mise en cartons… on se heurte à quelques trucs pénibles :

– les cintres pour les vêtements : 2 cartons rien que pour ça ???
– les aménagements intérieurs de placards : une tringle, 2 plaques en métal, 2 vis… super à ranger ça, surtout pour les conserver ensemble. Un porte pantalons : 1m de long, 60cm de large + bien sûr 2 petits rails en métal de 40cm de long et 8 vis… facile à gérer aussi !
– les plantes vertes : un grand classique indémodable
– tous les trucs encombrants dans un sens seulement : balai, tringles à rideaux…
– les abats-jours de lampes : hop 1 carton pour 1 abat-jour… et le pied ne tient pas dans le même carton

En parallèle il y a également bien sûr cette quantité de choses dont vous avez besoin jusqu’au dernier moment : trucs pour faire un minimum de cuisine, pour dormir, se laver, s’habiller… on en range 90% mais il reste ces 10 petits pourcents qui compliquent tout : on remplit et ferme le carton « assiettes »… mais il faudra en faire un nouveau pour les 4 qu’on a gardé en attendant le départ. Idem pour les verres, couverts… ça met le souk dans notre organisation bien huilée 🙂 Allez, on se dit que ça fera un excellent carton de « reprise » à notre retour pour avoir de quoi redémarrer rapidement sans avoir à tout déballer…

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Tandem d’appartement

tandem d'appartement

Ce soir le tandem a gagné 4 étages pour un programme « bichonnage entre cartons ».

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Modification d’adresse postale

Un parcours du combattant du départ c’est aussi de gérer les modifications d’adresses postales.

On n’a pas fait de liste précise car globalement ça dépend énormément de vos activités pros et perso mais globalement 2 trucs pas trop mal foutus :

Mon Service Public

https://mon-service-public.fr

Après création d’un compte on peut en une seule opération informer de son changement d’adresse auprès de différents organismes : impôts, assurance maladie, caisse de retraite complémentaire, pôle emploi, edf… pratique (pour EDF dans notre cas comme c’est une résiliation ça n’est pas pareil).

Service de réexpédition de son courrier Postal

http://reexpedition.laposte.fr/reel/

Un peu le parcours du combattant pour l’inscription (il faut cocher partout qu’on n’est pas en train de faire une mauvaise blague à un pote) mais en 10 minutes c’est réglé, paiement en ligne (41 € pour 12 mois de réexpédition).

En dehors de ça, et des trucs évidents (edf, téléphone…), quelques organismes auxquels penser :
– Épargne entreprise (au moins se loguer sur leur site et activer l’envoi des courriers par email plutôt que la Poste, ça permettra d’éviter de perdre trace de vos sous après 3 déménegaments)

– Vos banques (visiblement pour la Banque Postale ça se fait sur le lieu du nouvel emménagement… donc en gros là où vous allez définir votre adresse « officielle » pendant le voyage) de toute façon c’est préférable si vous envisagez de donner procuration à des tiers (parents, frères et soeur…)

Pour ceux qui partent moins d’un an, et qui prévoient de chercher rapidement un nouveau logement à leur retour, vous pouvez simplement faire une réexpédition postale de 12 mois à votre adresse « temporaire de voyage » et ne faire les changements de domicile auprès des différents organismes qu’une fois rentrés en France après votre voyage pour le faire directement à votre nouvelle adresse « définitive ».

 

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Le Bon Coin : le mauvais coin de la France d’en bas ?

Si vous ne connaissez pas « le bon coin » c’est probablement que vous avez hiberné ces 3 dernières années. Ça n’est pas grave, il est temps de prendre un cours de rattrapage : leboncoin c’est LE site web qui remplace nos bons vieux journaux de petites annonces pour vendre tout et n’importe quoi. Vous n’aimiez pas ebay parce que publier une annonce c’était compliqué, qu’il y avait des frais ? LBC est gratuit, sans enregistrement, bref super rapide.
Vous ne vous voyez pas expédier votre armoire normande par la poste, là encore LBC est parfait puisqu’il est très axé « proximité », c’est à dire que les internautes publient des annonces et recherchent des bonnes affaires par lieu géographique… parfait pour trouver des gens qui prennent leur voiture (et remorque) pour venir la chercher cette fameuse armoire.

Bref sur le papier c’est génial. En pratique c’est juste une plaie !

Disclaimer
Ce que je vais raconter plus bas est le fruit de mon expérience, basée sur une vingtaine d’annonces, principalement du mobilier et de l’électro-ménager. Je ne voudrai pas généraliser mais évoquer un peu comment ça s’est passé dans mon cas.
Fin de disclaimer

Alors pourquoi c’est tout pourri ? Tout simplement parce que LBC c’est la représentation même de la génération kleenex : je prends… je jette !
L’absence d’inscription, de profil vendeur/acheteur, la simplicité à contacter un vendeur fait qu’il n’y a absolument aucune implication de la part du potentiel acheteur.

Exemple ultra typique (allez on va dire 2 demandes de contact sur 3) :

Mail de Loubna à 16h25 : « j’ai vue votre annonse, je suis super intéressé, recontacté moi vite si s’est toujours a vendre. »
Mail d’Olivier à 16h33 : « Bonjour, merci pour votre message. En effet le meuble est toujours à vendre, nous pouvons convenir d’un rdv… » patati j’évoque mes dispos, donne mes coordonnées…
3 jours plus tard, toujours aucune réponse. Si j’appelle je tombe sur le répondeur, laisse un message, on ne me rappelle pas…
Visiblement aussi les mails de réponse ont tendance à être considérés comme du spam… d’où dialogue de sourds… et tout le monde ne laisse pas son n° de téléphone…

Autres cas classiques :

– Demande de négociation du prix avant même d’avoir vu le meuble, son état… sans aucune justification (trop compliqué de dire qu’il y a telle annonce qui est mieux et moins cher et que ça serait cool si je m’alignais…)

– Demande d’infos qui sont dans l’annonce « il est où votre meuble ? » Réponse : « comme indiqué dans l’annonce (au passage postée dans la section Paris avec mention du code postal 75018), le meuble est visible dans le 18è arrondissement de Paris quartier Montmartre) ».

– Lapin : rdv pris pour passer prendre le meuble, personne ne vient.

Mon cas le plus croustillant autour de la vente d’une armoire :
Premier mail de contact « c’est quoi votre meilleur prix ? » auquel je réponds qu’il y a d’autres personnes sur le coup en train de s’organiser pour venir chercher l’armoire au prix initial de l’annonce, donc pas de négo dans l’immédiat, mais le 1er qui vient la chercher repart avec.
Le mec me recontacte par téléphone, me refait le plan de la négo, je redis exactement la même chose, il dit « bon ok je viens »… je lui demande quand, il me répond « là je viens, vers 19h quoi » (il est 18h00).
A 20h n’ayant toujours pas de nouvelles je le rappelle, visiblement je le dérange (plein de gens autour) et il me reconfirme que là il est juste à côté, qu’il part et qu’il arrive dans quelques minutes.
20h30 personne, je rappelle : ah… il se gare, il est en bas de l’immeuble.
20h45 personne, je rappelle : il est perdu dans les cages d’escalier (j’ai – vous vous en doutez – pourtant donné auparavant des instructions ultra précises sur comment venir).
21h00 il est là, rentre bougon dans l’appart parce que « quand même c’est galère pour trouver »… (il ne s’excuse bien entendu pas de son énorme retard). Il regarde l’armoire et cherche une pétouille, il trouve une poussière et dit « c’est abimé là, c’est pas le même prix du coup ». Vu sa mauvaise foi et son retard je refuse toute négo, il bougonne de nouveau et dit « bon ok ça va »… il va pour rouvrir la porte de l’appart pour embarquer l’armoire… mais en fait se barre et ne reviendra jamais ni ne rappellera. On n’a visiblement pas la même notion du OK… Vive le bon coin, le coin où on fait des rencontres qu’on n’aurait jamais cru possibles !

L’absence de notation vendeur/acheteur empêche tout suivi des transactions qui en temps normal grillent rapidement les personnes peu impliquées (sur ebay on peut bloquer les enchères de personnes n’ayant pas de profil positif par exemple). Du coup on se retrouve obligé d’analyser les mots utilisés dans l’email de contact ou les échanges téléphoniques, bref de juger les gens sur ce 1er contact pour en déduire la probabilité de succès de l’échange et s’il faut ou non qu’on aille plus loin. On tombe du coup très vites dans les stéréotypes : le profil type du bon coin (section mobilier en tout cas) c’est le vieux jeune qui n’a pas de thunes, qui aménage son premier appart (ou le premier suite au divorce d’avec sa 2è femme malgré ses 27 ans), qui a une adresse en hotmail.fr (sisi c’est un élément important) et qui a donc la mentalité qui va avec : tout m’est dû, aucune contrainte, je contacte sur 10 annonces en même temps et après je m’en fous de qui me répond vu qu’entre temps j’ai changé d’idée… donc je ne réponds pas…
J’allais dire « c’est là que je me sens vieux » mais dans les faits ce n’est même pas une question d’âge, on trouve des jeunots très bien sous tous rapports et des gens beaucoup plus âgés qui n’en ont rien à foutre des autres, aucun principe, aucun respect, aucun engagement… merde ça me rappelle ma « journée citoyen » (le bidule militaire issu de la réforme des 3 jours) où tu prends de plein fouet le large panels de gens que tu ne côtoies jamais par le simple fait d’être resté dans le système éducatif français jusqu’à au moins 16 ans !

Pour finir sur une note positive (j’aime bien ça), LBC reste malgré tout la meilleure solution pour vendre des trucs encombrants, mais il faut dès le départ savoir que c’est un bouffe temps et énergie pas possible et donc bien l’anticiper. Pratique de vendre un frigo 15 jours avant avec aucune idée de s’il partira en 12 heures, 12 jours ou jamais… Une annonce cohérente (photo, description ok et prix cohérent) c’est 10 touches environ, dont 7 n’iront pas plus loin que votre première réponse, 2 vont s’avérer foireuses dans l’organisation et enfin une ira jusqu’au bout… et parfois cette dernière n’ira en fait pas vraiment jusqu’au bout et ça sera retour à la case départ (suppression de l’annonce, en refaire une nouvelle plus séduisante, moins chère…) Ah mince on avait dit une note positive…

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Y en a pour qui la migration est tristoune

C’est le titre choisi par mon beau-frère Lucas pour nous montrer le nettoyage du chai (du garage quoi, ils aiment faire snob ces girondins 🙂 qui accueillera une bonne partie de nos meubles et cartons pendant le voyage.

Nous on est bien contents, notre voyage aide les autres à faire le tri dans leur propre merdier qu’ils entassent amoureusement depuis des années.

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À 5 jours du déménagement

C’est le bordel total dans l’appart. La galère de la gestion du « trop tôt pour totalement tout mettre en cartons » (je ne vais pas abandonner mes grands écrans d’ordi avant le dernier moment, zêtes pas fous non plus !?!) mais en même temps déjà largement le temps de démonter les meubles, emballer les objets fragiles, … Quand on aime les trucs rangés et les ambiances zen, on prend un coup !

La gestion des ventes (je reviendrais là dessus bientôt) de meubles et électroménager étant totalement aléatoire, on se retrouve du jour au lendemain sans meubles de cuisine… mais toujours un lave vaisselle… cohérent… bon on a pu rebrancher la plaque de cuisson, c’est plus pratique que le réchaud de camping pour finir de cuisiner ce qui reste au congélo et au frigo !

Donc en ce moment c’est entre grand luxe, confort… et camping… le tout dans un savant enchevêtrement de cartons et une activité principale qui me rappelle furieusement Sokoban !

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Assurance / assistance – on a cédé !

Ca fait des mois qu’on s’interroge, qu’on essaye de comprendre quelque chose, qu’on épluche les conditions générales d’exclusions (autant les appeler comme ça) des assureurs et qu’on questionne les médecins, pharmaciens, … pour savoir comme fonctionne le système de santé en Europe.

Quelques faits :
– Tout d’abord pour trouver des infos recoupables, bon courage. Par exemple une pharmacienne nous dit « ah non une ordonnance c’est valable qu’en France », un autre « Oui oui pas de problème, ça fonctionne dans toute l’Union Européenne, le plus dur par contre c’est de trouver le médicament qui est souvent sous un autre nom, donc il ne faut pas hésiter à noter le nom de la molécule en plus sur l’ordonnance ».

– Sécu + mutuelle + assureur tiers = gloubi boulga ! Coup de fil à la mutuelle d’Hélène à propos de l’Europe : « oui oui pas de problème on couvre le complément de tout ce que la sécu prend en charge, exactement comme en France »… ok pourquoi pas.

– L’Europe ça ne veut pas dire la même chose pour tout le monde, selon votre voyage vous pouvez passer dans un pays pris en charge par l’assurance maladie Française mais pas votre mutuelle (ex : Norvège).

– On a aussi découvert (bon on s’en doutait un peu mais on aurait bien aimé que ce soit autrement) : que malgré leur situation géographique en pleine Europe, pas mal de pays ne sont pas pris en charge. Dans notre cas c’est surtout la Serbie, et plus logique, la Turquie (mince on fait le voyage trop tôt).

– Les assureurs/assisteurs privés sont des petits malins car malgré leurs « prise en charge 100% » marqué en gros partout, ils comptent sur votre adhésion à la sécurité sociale Française pour vous assurer en Europe / et s’en foutent (logique) pour vous assurer hors Europe. En gros en cas de problème en Europe, ils vont surtout vous demander de dealer avec l’assurance maladie française puis ensuite payer le complément.

– Ces mêmes assureurs ont des conditions générales tout bonnement hallucinantes : chez l’un d’eux, que je ne citerai pas, on trouve des listes d’exclusions avec des « ,etc… ». Ces simples 3 petits caractères lui permet d’exclure absolument tout ce qu’il veut, il justifiera que « ça va avec la liste de ce qui a été énoncé avant ». Ex au pif sur une prestation liée au vol de biens : les téléphones portables ne sont pas pris en charge dans la garantie (c’est con quand même !!!). Je suis sûr que le baladeur MP3 ils vont te l’exclure s’ils en ont envie, et puis ton pack de batterie à 150 € ça ressemble aussi à un bidule MP3 alors non désolé c’est pas pris en compte non plus…

– Faites bien attention à chaque mot, notamment les différences entre « prise en charge » (ok on paye), « mise à disposition » (on gère les formalités mais vous payez), ou encore « avance » (on paye mais vous rembourserez ensuite). Généralement tout ça est mélangé au petit bonheur dans les mêmes blocs, du coup vous avez l’impression que l’assurance paye tout alors qu’en réalité elle ne fait que le « passe plat ».

Bon allez je m’emporte, autant être clair, je n’ai pas de grand amour pour les assureurs, c’est de famille mais surtout d’expérience !

Finalement, face aux pressions familiales et amicales on a laissé tomber notre bidouille à base de relai de 2 cartes Visa Premier pour faire la chose suivante :
* 3 premiers mois du voyage : prise en charge par Visa Premier (ben oui c’est déjà inclus, donc autant en profiter quand même)
* 8 mois suivants : pris en charge par AVA, autre assureur privé
* 3 derniers mois : de nouveau prise en charge par Visa Premier (car on sera repassé [sans fer] en France entre temps ce qui permet de nouveau de bénéficier de la prise en charge par Visa)

Alors globalement ça sert à quoi une assurance/assistance pour le voyage ?

– Première chose toute bête : rassurer la famille 🙂
– Seconde chose toute bête : nous rassurer nous
– Plus sérieusement, c’est un moyen d’avoir un contact unique qui va prendre le relai quand tout commence à déraper. L’idée c’est que si l’un des deux est gravement malade, a un accident, … le 2è contacte les secours et à l’arrivée à l’hôpital un contact auprès de l’assisteur permet d’avoir quelqu’un de zen, qui parle sa langue et qui va pouvoir définir les démarches à suivre. Outre la prise en charge financière, il y a aussi l’aide : trouver un médecin, un hôtel pour que le 2ème passe la nuit au chaud, …

– Comme je l’évoquais plus haut, 2 pays de notre voyage ne sont pas couverts par la sécurité sociale. Un pépin là-bas c’était 100% pour notre pomme, pas très rassurant.

– Prise en charge des frais de santé (ce que la sécu ne couvrirait pas), donc en complément – comme une mutuelle – en Europe / et totalement hors Europe.

– Prise en charge des frais de rapatriement (un seul « p » car on n’est rapatrié qu’une fois 🙂 si l’état de santé l’impose… où qu’on est mort (musique lugubre).

– Assurance responsabilité civile (mince j’ai fait exploser l’hôtel avec le réchaud à gaz dans la chambre) / un chouilla d’avocat (mais je vous assure que ce n’est pas moi) / avance de fonds pour une caution pénale (ok sortir de Serbie avec un AK47 en pièces détachées c’était pas une bonne idée) ou plus simplement d’argent si vous vous êtes tout fait piquer (il caille par ici à poil).

– Prise en charge des détails d’organisation autour de la maladie/accident : hôtel, transport, que ce soit de la personne avec qui vous voyagez ou d’un proche qui vient sur place.

– Prise en charge du retour en France en cas de décès dans la famille (on attend toujours la définition de famille par contre)

– etc (héhé celle là elle était facile)

Pourquoi AVA plus qu’un autre ?

Globalement ils ont des tarifs cohérents par rapport aux autres. Ce ne sont pas les moins chers (allez plutôt voir AVI, [oui je sais : AVI/AVA…]) mais leurs couvertures sont correctes, avec notamment une prise en charge en France pendant 90 jours en cas d’accident à l’étranger qui impose le retour en France, ce que peu font. Après quand on commence à comparer les tableaux de chaque assureur, c’est comme pour la téléphonie mobile sauf qu’au lieu de comparer heures pleines/creuses/sms/mms/internet vous avez 30 lignes de trucs pris en charge avec des montants différents et surtout 3600 pages de conditions générales qui vous disent qu’en fait vous n’allez pas pouvoir en profiter. Donc bref sortis des trucs basiques (frais de santé/rapatriement) j’aurai tendance à dire que c’est un peu kif-kif.

Sinon AVA, ils ont des bureaux dans le 9è, quasiment sur mon trajet (ex)boulot->maison et sont accessibles (pas de rdv) et sympa (bon ok c’est toujours le cas quand il s’agit de signer, beaucoup moins quand il faut qu’ils payent mais c’est de bonne guerre, moi c’est l’inverse).
Sérieusement les 3 personnes avec lesquelles j’ai été en contact (dont 2 après avoir souscrit) ont été très aimables, pour répondre à mes questions et également pro-activement pour corriger mes bêtises (j’ai mélangé le code postal de notre futur logement en Gironde avec notre ville actuelle lors de l’inscription). Bref en relation client ils sont à recommander. En espérant qu’on n’ait jamais à vous parler de leur remboursements… c’est terrible ça, on va croiser les doigts pour leur avoir filé plus de 1000 € sans jamais avoir à les recontacter !!!

Dans tous les cas, merci Lucas et Sandrine pour les avis et discussions sur le sujet. Comme toujours on a joué le rôle du « buté contre » l’assurance pendant que vous jouiez l’opposé, l’idée étant toujours d’aller au fond du sujet pour voir où sont les réels intérêts, est-ce que les coûts sont justifiés, … et non pas de refuser en bloc de payer un sou pour une assurance.

Allez on va de ce pas résilier les assurances Françaises… ça fera ça de moins… non parce que je ne vous ai pas dit que certaines responsabilités civiles françaises pouvaient également fonctionner à l’étranger mais dans la limite…. hors exclusions…. rhhaaaaaa

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Sortir de sa zone de confort

Parmi les échanges qu’on a pu avoir avec les gens autour de nous autour du projet, une chose revient souvent : « vous concrétisez ce que beaucoup ne s’autorisent qu’en rêve ».

Derrière cette petite phrase on ressent ce côté « vous avez de la chance, vous vous pouvez » sous entendu « moi je ne peux pas », généralement avec plein d’explications à priori tout à fait légitimes. Travail, enfants, emprunts, engagements à droite et à gauche, …

Pour avoir passé 10 ans dans la même entreprise je ne suis probablement pas la personne la plus qualifiée pour écrire ça, mais c’est une chose que j’ai perçue, aussi bien pour ma propre vie que pour les gens autour de moi : il est très difficile de sortir de sa zone de confort.

La zone de confort c’est le fait que chaque mois avoir un salaire qui tombe c’est quand même bien pratique. C’est aussi qu’on connait son travail, on devient meilleur chaque jour à faire et refaire des choses en les perfectionnant petit à petit. On obtient une reconnaissance qu’on ne souhaite pas briser, surtout pas pour aller vers un inconnu. Pourquoi quitter un emploi dont on maîtrise le contexte, les tenants et les aboutissants, les personnes autour, … pour quelque chose dont on n’a absolument aucune idée de son apport positif ?

C’est ainsi pour tous les domaines : pourquoi déménager ? Pourquoi changer de ville ? Ici je connais bien, je sais ce que ça m’apporte alors qu’ailleurs je n’en ai aucune idée… donc j’en ai peur. Pourquoi aller chez G20 alors que Monoprix est très bien ? 🙂 Relisez la phrase précédente, elle s’applique tout aussi bien…

La zone de confort c’est donc préférer se contenter de ce qu’on a, parce qu’on le connait bien – et ce même si on a d’autres désirs et envies – plutôt que de prendre le moindre risque de faire quoi que ce soit pour changer car on risquerait alors de se mettre en danger.

Alors attention, je ne blâme personne, comme je l’écrivais plus haut, je suis le premier concerné. Pendant des années l’activité d’Hélène était naissante, il y avait tout à construire donc il nous a semblé impératif d’avoir de l’autre côté quelque chose de stable, une activité qui paye le loyer de l’appart tous les mois en limitant autant que possible la casse. C’est cohérent mais également le meilleur moyen de s’empêcher toute prise de risque en parallèle. Chacun trouve donc tout un tas de raisons, parfaitement cohérentes et justifiables pour se lover dans ce petit confort rassurant.

Comme je l’ai déjà expliqué dans le « pourquoi la migration », le voyage en Europe c’est un projet double, le premier évidemment celui de passer un an à découvrir les pays, la culture, les gens qui nous entourent, mais c’est aussi un projet de vie « après la migration ». Ce voyage c’est le petit coup de pouce pour sortir de cette zone de confort, pour se poser et réfléchir à ce qu’on veut vraiment faire et comment on veut le faire.

On le sait avant même le départ, le retour sera probablement complexe. On quitte Paris sans grande idée d’emploi par la suite. On se met volontairement dans une situation délicate, bref on se pousse mutuellement dans la galère et le voyage est là pour nous y aider. A défaut d’un triple, c’est un double saut que nous effectuons : le périple à vélo + l’absence de retour à Paris.

Alors à ces personnes qui nous « envient » j’ai envie de dire : le week-end prochain, ou lors de vos prochaines vacances, planifiez un moment pour vous poser, pour réfléchir simplement à cette petite série de questions :
Est-ce que je fais ce que j’ai envie de faire ?
Est-ce que j’ai fait ce que je m’étais dis que j’allais faire ?
Quels sont mes projets ?
Qu’est-ce que je voudrais changer ?
Que mettre en place pour que ces changements se produisent ?
Quels sont les points qui me semblent bloquants et comment faire pour qu’ils ne le soient plus ?

Bref prendre le temps de réfléchir un peu à tout ça et adresser les freins un par un s’il le faut afin de tout faire pour que les choses qu’on désire vraiment se produisent et non pas subir passivement le fait que « non ça n’est pas possible dans mon cas ».

Ça prend souvent du temps, nous on y est depuis mi-2008, entre temps il y a eu énormément de travail de fait. Par exemple je ne compte pas le temps passé à créer ma nouvelle activité tout ça le soir après ma journée de travail salariée. Ca demande des efforts, car il est nettement plus simple et confortable de se mettre sur le canapé devant la télé. Ça demande de la régularité, du suivi, de la persévérance… tout ça pour un hypothétique « mieux par la suite ». Peut-être que tout foirera dans 2 ans, mais au moins on aura entrepris quelque chose, on aura essayé… et entre temps découvert et appris énormément.

En tout cas une chose est sûre, quand on ne fait rien on ne risque pas de se planter…

PS : quelques réponses types aux freins du voyage :
Problème : j’ai de jeunes enfants…
Solution : on a croisé des familles et lu des récits de familles, avec des enfants de tous âges, et même si c’est plus compliqué et différent (pas 90 km par jour de vélo par ex, parents qui font l’école aux enfants un peu tous les jours…), c’est faisable.

PB : je viens d’acheter un appartement/une maison, j’ai un prêt sur le dos.
Solution : un logement ça se loue pendant votre voyage, ça paiera si ce n’est l’intégralité, au moins une bonne partie des mensualités

PB : j’ai un travail, je ne peux pas le quitter.
Solution : le congé sabbatique ça existe. Vous pouvez aussi prendre très sérieusement la température de votre « employabilité » en vous mettant en recherche d’emploi (lettre, cv, entretiens étouétou) sans aller jusqu’au bout. Vous verrez que finalement il y a de fortes chances qu’à votre retour vous puissiez trouver un nouvel emploi sans trop de souci. C’est peut-être également le moment de réfléchir aux alternatives possibles (création de société, changement de secteur, changement de lieu…)

PB : je n’ai pas les moyens…
Solution : économisez autant que possible et en parallèle utilisez le temps avant le départ pour chercher des sponsors

… comme on dit « il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions ». A vous de les chercher et de les trouver

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Trancher dans le vif : quel couteau pour la rando ?

En dehors des montres, j’affectionne également beaucoup les couteaux. Partir un an dans la nature impose donc de choisir du matériel adapté, à la fois à la situation de tous les jours (ex : couper du saucisson) et aux éventuels imprévus (ex : couper du bois pour faire du feu).

Comme d’habitude, il faut faire des choix sur « quoi emporter qui soit adapté à ce fameux maximum de situations ? »

Alors piochons un peu dans le stock envisageable :

plein de couteaux

De gauche à droite :
Mora basique
ESEE  Izula
Leatherman Wave
Couteau suisse Victorinox
Opinel n°6
Spyderco Ladybug
Laguiole

Pas mal d’approches différentes étaient possibles… voici notre choix :

2 couteaux :

D’un côté un « outil à tout faire »… Le Leatherman est le matériel le plus sérieux face au couteau suisse, il pourrait aussi être pratique pour bricoler le vélo (les fameuses pinces par exemple). Mais globalement dans les faits, pour le vélo on a déjà un multitool qui contient les outils spécifiques au vélo (clé allen, démonte pneus, tournevis…) donc finalement c’est un peu double emploi. Les pinces sont tentantes mais du côté du Victorinox il y a des avantages que le Leatherman n’a pas : un tire bouchon (héhé), et une paire de pinces à épiler, pratique pour enlever les tiques par exemple. Enfin dernier élément très notablement en faveur du petit Suisse : son poids, 97 grammes contre 262 pour le leatherman avec sa housse (225g sans).

Ensuite un second couteau. Parce que parfois pour manger c’est bien d’en avoir un chacun (même si dans les faits ça n’est pas souvent). Là l’approche est différente, avoir un truc très robuste capable de couper à peu-près n’importe quoi, mais à échelle et poids en rapport avec notre voyage. Nous n’allons pas dans la jungle tropicale, pas besoin de machette. L’idée est également d’avoir de quoi fendre du bois pour faire un feu si besoin. Le couteau Suisse à une scie, ce qui peut être pratique, mais avoir un couteau sur lequel on peut bâtonner si besoin c’est rassurant. On aurait pu partir avec le Mora, qui est un couteau que j’aime bien car il est très tranchant ET très peu cher (moins de 10 € sur le net) ET passe partout (ça ne fait pas couteau de psychopathe pour manger un steak) mais il est encombrant, un chouilla lourd et pas forcément très solide pour cogner dessus (la soie de la lame ne va pas jusqu’au bout du manche). C’est donc vers le petit ESEE Izula que nous nous sommes tournés, un petit couteau construit comme un roc, allégé au maximum tout en préservant sa rigidité. Seul l’étuit est un peu nul (encombrant et lourd).
Mora : 123g avec étui / ESEE Izula : 78g avec étui

En détails ça donne ça :

Esee izula - Victorinox

On vous dira par la suite si ces choix étaient cohérents.

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Votre Core me va droit au Cœur

10 ans, 2 mois, 25 jours… c’est le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai passé pour la première fois la porte de mon employeur actuel. 10 ans qui passent très vite même si une quantité phénoménale de travail a été abattue pendant cette période.

Beaucoup de très bons moments, d’échanges avec les équipes, de réflexions et d’avancées, technologiques (important dans mon domaine) et bien sûr humaines.

Hier soir vous me l’avez fait comprendre, avec plein de petits mots très gentils me rappelant la qualité de nos relations et la chance que j’ai pu avoir de travailler à vos côtés.

J’ai également été gâté puisque j’ai reçu de votre part une super montre (Suunto Core) pour le voyage. C’était une chose que j’avais mis de côté parce que nous avions d’autres priorités au niveau budget (ouf on a enfin des super vestes de pluie pour se mettre à l’abri), mais en tant que fan de montres ça m’était très difficile d’abandonner mes petites merveilles horlogères un peu trop fragiles/précieuses et de partir sans rien au poignet. Merci donc pour cette baroudeuse tout terrain qui m’accompagnera avec grand plaisir durant le périple.

suunto-core

Merci enfin pour le don Paypal « pour un hôtel de rêves »… C’est très bien vu et Hélène est également ravie de pouvoir en profiter 😉

Je ne réalise absolument pas que lundi je n’irai pas bosser, que (normalement) le téléphone ne sonnera pas… que les cahiers des charges, les back-offices que j’ai côtoyé au quotidien, les serveurs, les plantages, les tickets d’intervention et les « petites modifs urgentes »  … tout ça sera derrière moi. Une chose est sûre, ça va me faire un grande vide !

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Rapides nouvelles postales

Petit point sur nos avis des services postaux divers et variés.

Un livreur UPS (quand il n’a pas de problème de verrouillage des portes de son camion et donc ne s’éloigne pas à plus de 10m dudit camion) est surtout dans l’absence de possession de pass PTT, le sésame précieux qui lui permettrait d’atteindre votre boîte aux lettres, votre interphone voir votre porte d’entrée d’appartement ! Donc un conseil quand vous commandez sur le net, renseignez bien le numéro de téléphone histoire que le livreur vous appelle s’il est bloqué par le moindre truc… s’il est motivé.

Il ne faut pas non plus hésiter à noter sur l’adresse de livraison le digicode, l’escalier, l’étage, … histoire qu’on trouve bien votre porte… sinon c’est souvent vous qui devrez aller à la pêche aux infos dans le suivi en ligne pour découvrir que votre colis est livré (ben non pas accès aux boîtes aux lettres = pas d’avis de passage) avec la mention « Boulangerie »… vous réfléchissez et pas moyen d’imaginer que le livreur a fait 100m pour aller remettre votre colis dans la boulangerie la plus proche. Il faut alors envoyer Columbo enquêter pour découvrir qu’en fait la boulangerie c’est … la boutique de vêtements d’à côté !!!

Sinon la Poste ne fait pas beaucoup mieux… mais ô surprise, après des dizaine de colis éventrés et bourrés dans la boîte aux lettres, hier matin aux aurores la sonnette de l’appartement se fait entendre et derrière la porte… un postier !!! CHAMPAGNE ! Cotillons !!! Bon en regardant un peu c’est qu’en fait il avait un autre colis à remettre dans le même immeuble. D’où précepte postal suivant : « Si moins de 2 colis à remettre, je ne monte pas ».

J’aimerai partager avec vous l’email que j’ai reçu de la société qui a expédié notre pare-vent pour le réchaud… et qui n’est toujours pas arrivé.

Hi Olivier,
I just completed a full refund on your order as I was unable to find out anything about the shipment.  For your information we have better luck shipping to 3rd world countries than we do to France.  Either your fellow countrymen that work for the French postal service are totally inept, or they are thieves… maybe both.

We have had more shipping problems to France than any other country in the world.  The last (and only) time we recovered a lost package from France it took over 3 months.  Successful ship rate to France is less than 50%.  I could tell you lots of stories about waisted time.  You can tell your fellow countrymen to not order from us in the future as I will no longer ship to France.

Have a nice day,
DJ

Traduction rapide : ils ont des meilleurs livraisons dans les pays du tiers monde qu’en France. Pour la France moins d’un colis sur deux arrive !!!

Au passage j’aimerai par contre vous recommander de régler vos achats sur internet avec Paypal à chaque fois que c’est possible. C’est pas cool pour les marchands (la commission de Paypal est suppérieure à celle des autres prestataires bancaires) mais du point de vue client c’est exceptionnel.

Principe général : vous commandez, vous n’avez toujours rien reçu au bout d’un mois. Vous faites un email direct à la société on vous répond « étrange, patientez encore un peu, … blabla ».

Vous vous connectez à votre compte Paypal, vous retrouvez la transaction et vous cliquez sur un bouton qui la transforme en litige. L’argent est immédiatement redébité du marchand et mis en attente chez Paypal en attendant la résolution du litige.
Sur tous les problèmes que nous avons eu, 100% ont été résolus. Par exemple nos vestes de pluie ont été réexpédiées (gratuitement et cette fois via ups plutôt que via la poste sans suivi de livraison) et notre pare-vent a été remboursé.

Avec un paiement traditionnel par CB c’est un peu la croix et la bannière pour faire opposition à la transaction (difficulté à trouver le bon interlocuteur, frais…) avec Paypal c’est 3 clics.

Edit : on se sent moins seuls.

Hi Olivier,
I just completed a full refund on your order as I was unable to find out anything about the shipment.  For your information we have better luck shipping to 3rd world countries than we do to France.  Either your fellow countrymen that work for the French postal service are totally inept, or they are thieves… maybe both.
We have had more shipping problems to France than any other country in the world.  The last (and only) time we recovered a lost package from France it took over 3 months.  Successful ship rate to France is less than 50%.  I could tell you lots of stories about waisted time.  You can tell your fellow countrymen to not order from us in the future as I will no longer ship to France.
Have a nice day,
DJ
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30 jours

C’est marrant comme entre « plus que 40 jours » et « plus que 30 jours » ça passe beaucoup plus vite que entre « plus que 4 mois » et plus que « 3 mois » (on me souffle qu’à priori c’est normal… ouf nous ne sommes pas dingues… enfin pas trop).

Encore l’heure d’un nouveau bilan (promis je vous reparle de matériel et de gadgets bientôt).
Passeport et carte d’identité : faits
Date d’état des lieux de l’appart : fixée
Trajet Paris-Berlin bouclé dans les grandes lignes. On a les cartes, c’est déjà bien. On sortira donc de Paris par le canal de l’Ourcq qu’on connait déjà bien.
Fin du travail pour moi : imminente. Je ne réalise pas trop.
Transfert de compétence pour la gestion des cours de photo : bien avancée
Vente de meubles : oulala faut qu’on se bouge !

Côté matériel, ouf j’ai une seconde batterie pour mon appareil photo. C’est con le modèle de l’appareil est relativement récent… mais a quand même bientôt 6 mois d’ancienneté… et le constructeur dans sa volonté de faire du fric a changé une fois de plus le format de cette batterie. (1 appareil = 1 type de batterie histoire de devoir tout changer à chaque évolution de matériel… ça vous rappelle les cartouches d’encre des imprimantes ? Normal c’est pareil !). Là où c’est doublement moins drôle c’est que Panasonic s’est foiré dans son timing et que les batteries arrivent au compte goute… les prix flambent, les disponibilités sont imprévisibles… uniquement à l’autre bout du monde, … et les copies chinoises arrivent tout juste sur le marché, là encore en faible quantité… Les prix des copies dépassent le prix des batteries originales « traditionnelles ». Du grand n’importe quoi.
Mon conseil du jour c’est donc : si vous planifiez l’achat de matériel (ordi, appareil photo, caméscope…) en vue de ce genre de périple, même si les nouveaux modèles mieux que les précédents « arrivent bientôt » arrêtez votre choix 6 mois avant histoire d’être sûr des disponibilités, aussi bien du matériel en lui-même que des accessoires !
A propos d’accessoires, le macbook a reçu son petit disque dur externe, on va pouvoir stocker moultes photos et heures de rushs vidéos histoire de vous faire profiter un peu de notre voyage.

On a également à régler des problèmes postaux puisque nos 2 derniers achats pourtant bien anticipés sont perdus quelque part, probablement dans un bureau de poste d’Auvergne ou de la côte d’Azur où ils n’ont aucune raison d’être. Partirons-nous avec de super vestes de pluie ou les vieilles ? L’avenir nous le dira. Idem pour le pare-vent du réchaud : j’ai un bout de feuille de titane en vadrouille depuis plus d’un mois… on partira peut-être avec une feuille de papier d’alu… ça marche pareil mais ça ne tient guère plus d’un mois 🙁
C’est quoi et à quoi ça sert ? C’est une feuille semi rigide dont on entoure le réchaud à gaz lorsqu’on fait chauffer de la nourriture. Intérêt ? Le vent n’atténue pas l’effort de la petite flame qui transpire pour donner ses calories à la casserole… on diminue considérablement la quantité de gaz consommée, donc le poids à transporter, l’argent à dépenser et les ressources naturelles de la planète 🙂

Ces 10 derniers jours sont également l’occasion de remercier 2 personnes : merci Édouard pour avoir peaufiné l’application iphone qui nous servira à poster notre position géographique relativement régulièrement. La page où ça s’affiche c’est ici (pour l’instant ce sont encore des tests). Merci également à Robin pour avoir trouvé la solution à un problème tout bête mais hautement récurrent : la barbe ça pousse ! Le rasoir c’est gentil mais en rando se raser tous les jours hors de question… et passé 1 semaine, rasoir + savon = vraiment pas rigolo (testé cet été). La solution ? il existe un rasoir manuel (Wilkinson Quattro, comme les Audi) qui intègre dans son manche une mini tondeuse fonctionnant avec une pile AAA (les piles bâtons aussi appelées R3). Parfait car justement on se demandait ce qu’on allait faire de la 4è pile inutilisée lors du changement de celles de notre lampe frontale qui en consomme 3. C’est tout trouvé.

Je dérive, mais c’est aussi une parenthèse que je voulais faire : un des gros problèmes de la randonnée au long cours c’est le ravitaillement : facile de partir avec 2 rouleaux de PQ… mais quand on arrive au bout on fait comment ? on va au supermarché et on ressort avec 6 rouleaux !!! Comment on case ça dans les sacoches ? On en revend 4 sur le bord de la route ? On les case au mieux (très probable)… mais il faut faire pareil avec le gros pain de savon ou tout autre produit consommable pris en petite quantité avant le départ (du sel, du shampoing…). Le challenge permanent c’est donc : comment ne pas trop s’alourdir et prendre du volume en ravitaillant avec des produits de première nécessité ? Le plus logique : partir avec des conteneurs de taille normale (pas des mini) mais chercher les produits qui servent à plusieurs choses : « gel douche-shampoing-lessive » (mais pour la vaisselle ?) ou « savon pour tout » (mais pour les cheveux c’est un peu trash)… enfin vous voyez l’idée.

Sans transition la santé. On a reçu plein d’emails alarmés. Rassurez-vous, comme je l’ai écrit il n’y a pas mort d’homme. On est en phase bilans (dents/santé générale) avant le départ. Avec le recul on aurait dû s’y prendre plus tôt car si tout va bien ben voilà c’est fait et si jamais il y a des problèmes, ça laisse du temps pour les régler.
De mon côté, niveau dentaire outre la routine (détartrage, caries, …) un petit souci avec un implant… à priori pas d’urgence mais à surveiller de très près (et qui c’est qui s’alourdit d’amoxicilline dans les bagages). Et si vous voulez vraiment tout savoir (quand je disais que j’aurai dû ouvrir un skyblog) j’ai également un traitement pour une petite infection au pied… traitement suivi scrupuleusement depuis plusieurs mois et qui fonctionne couci-couça, tout doucement sans se presser… ce qui aurait dû être réglé depuis noël ne sera peut-être pas 100% résorbé avant le départ, pas cool.
Pour Hélène c’est plus compliqué puisque depuis quelques temps elle est couverte de boutons pour lesquels les pronostics sont assez mauvais : « maladie coelique : allergie au gluten » (oui ça peut apparaître comme ça)… mais pour l’instant aucune analyse n’a pu le confirmer. Elle passe donc beaucoup de temps chez différents médecins et à l’hôpital pour faire des analyses, prélèvements, radios, … ça prend beaucoup de temps, n’apporte jamais de réponse précise et pendant ce temps, tic tac le temps passe. Si c’est bien ça le voyage va prendre un degré de chalenge supplémentaire : le sandwich pratique du midi on oublie, et les traditionnelles plâtrées de pâtes du soir : idem. Si ça n’est pas ça, personne n’a d’idée sur ce que ça peut être… pas beaucoup plus rassurant.
Je referme la parenthèse parce qu’on sort un peu du « partage » pour rentrer pleinement dans la vie privée, ce n’est pas trop le but de ce blog. Dès le départ on avait clairement envie d’écrire sur les préparatifs et état d’esprit pré-voyage parce que c’est justement ce qu’on avait trouvé qui manquait sur le net. Ca n’est pas simple de trouver cet équilibre entre information et vie privée. Un voyage de ce genre ça a l’air simple, beau exceptionnel quand on voit les photos mais ça nous semblait important de montrer un peu l’envers du décor, car malgré l’envie de partir, la décision et le choix, ça n’en reste pas moins un enchainement de situations complexes, auxquelles on ne pense pas forcément et qui amènent forcément des hauts et des bas. On le partage donc ici du mieux qu’on peut en étant les plus honnêtes et transparents possibles.

Pour finir, l’accueil de plein de monde à la maison en ce moment c’est aussi pour nous l’occasion de concentrer en peu de temps toute la beauté de la ville qu’on quitte. L’occasion de visiter, revisiter ou carrément découvrir de super endroits, des salles de spectacles… L’occasion d’avoir déjà un peu la larme à l’œil et le pincement au cœur (alt+0156 pour le oe collés), le truc qui fait douter et qui projette dans la réalité froide… « on va partir trèèès bientôt, on prend de plein fouet tout ce qu’on quitte en n’ayant encore que des bribes de ce qu’on va gagner… rude ! »

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La crise de la trentaine ?

Ça fait déjà un petit moment que je remets cet article à plus tard, qu’il me trotte dans la tête, que j’y réfléchis, me demande comment formuler ce que j’ai à partager… alors cette fois c’est la bonne, allons-y :

Nous partons le 20 mars, pourquoi cette date et pourquoi pas une autre ?
Il y a la logique du trajet qui définit la saison du départ (autour du printemps) mais pas forcément une date très précise. En fait ce dimanche 20 mars c’est avant tout une petite quinzaine de jours avant mes 30 ans.

L’idée est donc de passer ce cap quelque part au milieu de la nature et non pas lors d’une fête traditionnelle « alors ça fait quoi d’avoir 30 ans ? ». On s’était dit que si on partait seulement une semaine avant on aurait cherché à fêter (ou on aurait cherché à nous faire fêter) ça un peu en avance… ce qu’on voulait éviter… Donc le 20 mars était la date idéale !

Crise ? Sincèrement je ne sais pas. Vu de l’extérieur probablement. Tout le projet peut même ressembler à un rejet du vieillissement et de la vie trop pépère qu’on refuse de voir passer… enfin j’imagine. Quitter des statuts confortables (pro, perso…) histoire de remettre un peu le compteur à zéro et éviter les réflexions autour du mariage, des enfants ? Se lancer dans une situation qui sera forcément complexe au retour pour focaliser sur d’autres problématiques que de réfléchir sur le temps qui passe ? Allez savoir…

Nous n’avons pas spécialement cette échéance en horreur. C’est plutôt à nos 28 ans qu’on a flippé tous les deux, un peu sans raison, peut-être était-ce la première année de confort réel car Hélène pouvait enfin commencer à vivre de son activité pro après des années de disette 🙂 ce qui nous a permis de faire un genre de petit bilan positif, de constater la stabilité de notre vie… et pffff grosse peur de cette vie rangée, bien sous tous rapports. Mais ça c’était il y a deux ans.

Enfin bref, l’idée de tout plaquer pour partir c’est avant tout une idée positive, une idée de découverte, de rencontres, de faire autre chose, de partir à l’aventure, de profiter… et donc d’aller de l’avant et non pas de rester figés à 29 ans.

Toujours est-il que nous passerons ce cap (Hélène quelques semaines après moi) dans un cadre totalement différent de ce à quoi on pourrait s’attendre et je crois que même si c’est un simple bivouac au milieu d’un champ on aura un souvenir très savoureux de nos 30 ans, qu’on pourra rattacher à beaucoup de choses, et non pas une année perdue au milieu des autres (« heu c’était pas pour nos 29 ans qu’on avait fait tel ou tel truc ? »).

La petite larme néanmoins, c’est l’entourage. Une « dizaine » c’est souvent l’occasion de réunir les gens qu’on aime, qu’on apprécie, et là il faut l’avouer qu’on sera loin, à 2 ou un peu plus si on fait des rencontres en chemin ce jour là… mais loin de la famille, loin des amis… ça ne sera pas forcément facile. Allez, pour se réconforter disons que ça sera pour l’année suivante !

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Lunettes : enfin !

J’en avais déjà parlé précédemment, trouver les lunettes idéales n’est pas une chose facile. Après un paquet d’essayages le bilan est le suivant :

– les bonnes lunettes ça coûte cher
– c’est pas simple à trouver
– ok pour trouver quelque chose de couvrant, mais on vire vite dans le cycliste ridicule
– les verres photochromiques sont pratiques mais rares et chers.Par ailleurs hors optiques haut de gamme (réservées aux lunettes de vue) les plages de variation sont assez réduites et souvent on passe du « déjà un peu trop foncé à très foncé » ou « presque totalement transparent à pas assez foncé ».
– le look du photochromique c’est pas ça (en phase « claire » c’est très jaune/doré).

Finalement j’ai donc trouvé une paire d’Oakley Flak Jacket, avec des verres polarisés sombres traditionnels. Mais il s’agit d’une monture avec des verres interchangeables et j’ai donc ajouté en plus des verres totalement transparents.

lunettes oakley flak jacket

Le switch des verres n’est pas instantané (je pense que ça demandera un peu de pratique pour les changer sans les graisser avec les papattes) mais au moins ça évite de trimbaler 2 paires d’encombrantes lunettes. A priori l’usage des verres transparent c’est surtout froid/grand vent donc on ne devrait pas trop être dans la situation « verres transparents le matin / teintés l’après-midi » mais plutôt « verres teintés en été et transparents en hiver ».

J’ai un peu galéré pour les trouver à un prix raisonnable (comme d’habitude à l’autre bout du monde [vive les émissions de CO2] car Oakley en France c’est juste du n’importe quoi !), j’ai du retourner les verres transparents qui avaient un défaut mais ouf ça y est enfin, on peut partir l’esprit tranquille 🙂

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40 jours !

Ce soir le décompte affiche 40… quarante jours avant le départ. Premier réflexe de tous les deux face à l’échéance : stress !

Mais faisons un peu le bilan de l’évolution des « travaux » :

Du côté du positif, Hélène a donc cédé son cabinet à Doriane. Plutôt que de vous refaire un historique complet, allez faire un tour du côté du blog diététique d’Hélène.
Pour simplifier, le local a été sorti de la cession et c’est donc Doriane qui verra directement avec la propriétaire pour refaire un nouveau bail (ou non selon leur choix) à la fin du préavis d’Hélène. En attendant c’est clarifié, et la vente a donc pu avoir lieu. Hélène est ravie de savoir ses patients entre de bonnes mains et ça c’est très chouette. Depuis le 1er février elle est donc officiellement en mode glandouille (mais non je plaisante, vu le boulot qu’il reste à faire). Pour moi ça attendra le 25 au soir.

Comme vous avez pu le constater, côté matériel on commence à être pas mal au point. Il reste quelques trucs à finaliser mais c’est en bonne voie et il ne devrait pas y avoir de souci particulier. C’est l’avantage de la carte bleue, c’est qu’elle décide unilatéralement de pas mal de choses et quand elle a décidé tout va plutôt comme sur des roulettes (bon on attend encore 2 super vestes de pluie perdues quelque part entre l’Angleterre et la France mais sinon ça roule).
Gros gros cartons rouge à absolument tous les transporteurs, en ce moment on peut dire qu’on a un peu tout testé (Coliposte, Chronopost, Fedex, UPS…) il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, entre les avis de passage laissés alors que nous sommes là, les coups de fil pour nous demander de descendre récupérer le colis (moi j’habite et je paye pour une remise en main propres chez moi, pas dans mon hall d’immeuble !!!)… et le livreur qui se barre en laissant le colis sur les boîtes aux lettres avant qu’on ait finalement rejoint le hall c’est juste du n’importe quoi !!!

Le déménagement se profile aussi. Les 2 agences de location sur lesquelles on comptait on pour l’une fermé et l’autre ne travaille plus avec le prestataire de location/dépôt du camion dans une autre ville. Nous avons donc trouvé autre chose… et devrons aller chercher un camion à Bondy (en vélo car c’est trop compliqué en transports en commun) le vendredi soir pour déménager le samedi matin. Côté avantages, on pourra commencer le déménagement de bonne heure, par contre ça veut dire qu’il faut qu’on trouve un stationnement dès le vendredi soir… ça va être fun ! Dans le doute de la quantité de meubles qu’il y aura on a préféré prendre plus grand que trop petit, ça sera donc un 20m3 !

Notre appartement vient tout juste d’être vendu… enfin celui de notre propriétaire. Allez je vous le fait à 400 000 € pour un poil moins de 49 m²… un couple Anglais-Français. 1 seule visite samedi (mais sérieuse) et ils valident l’achat le lundi. Pas mal ! Vive Paris ! C’est pas trop le jeune couple qui s’installe et ils ont pas mal de projets de travaux donc il est très peu probable qu’ils soient attirés par la reprise de meubles/électro ménager. On va donc devoir de nouveau se creuser la tête pour le jeu du « on brade ou on déménage ? ».

Les démarches administratives sont en phase « en cours » avec :
– des choses bien avancées : Hélène récupère son passeport demain, ma carte d’identité ça sera d’ici une dizaine de jours / les préavis, courriers de résiliation, … sont planifiés et se succèdent tranquillement (ce mot m’interroge toujours : 2 L, pourquoi on prononce tranki-lement et non pas tranki-yement ?)
– des choses plus en mode « on ne sait toujours pas trop comment faire » : fin d’activité pour Hélène, transfert de lieu d’activité + type d’activité pour moi (auto-entrepreneur -> profession libérale) + salariat/fin de salariat (caisse de cotisation pour l’assurance maladie par ex… big bazar en perspective).

Côté « trajet »… on commence tout juste à avancer. Je pense qu’on aura défini à peu-près le Paris-Berlin avant le départ mais probablement pas beaucoup plus. Par contre on prend beaucoup d’avis et conseils autour de nous. Il est donc possible qu’on ne fasse pas le tour de la Suède/Finlande par le nord (on nous a dit que ça risquait d’être monotone) et qu’on coupe au milieu en bateau. Autre ajustement très probable : passer par Cracovie plutôt que (ou en plus de) Varsovie. On espère avoir un peu de temps avant le départ pour potasser un peu plus en détail les infos sur les pays pour définir un trajet passant par les points qui sont les plus susceptibles de nous intéresser.

Toujours sans grande percée, l’aspect hébergement chez l’habitant pendant le voyage. Le « Couch surfing » et les « Warm showers ». L’interrogation persistante étant « pourra t’on réserver à l’avance ? ». C’était un des points négatifs qu’on avait constaté lors de notre périple aux Pays-Bas : on s’était inscrit à une association « l’amis des vélos » (en hollandais dans le texte 🙂 mais quand on avait compté sur un hébergement déjà c’était compliqué d’appeler (tel portable qui coûte une fortune, barrière de la langue) et surtout on n’avait jamais réussi à trouver un endroit libre seulement 24h à l’avance. Et à vélo c’est difficile de prévoir au delà. Hélène a donc au programme des jours à venir de creuser un peu les avis sur le sujet, le comment ça fonctionne…

Du côté des surprises, et plutôt des mauvaises, c’est la santé. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce qu’il y a encore pas mal d’inconnues mais pour résumer, on n’a jamais été autant déglingués que cette année. Je ne pense pas qu’il y ait de rapport mais c’est pas vraiment idéal quand on aimerait justement partir l’esprit léger de ce côté. Rassurez-vous nous ne sommes pas à l’article de la mort. Mais ça complique encore plus nos interrogations sur l’aspect « assurance maladie » pendant le voyage.

Sinon toujours du côté des choses pas drôles, la locataire de notre studio à Nantes vient tout juste de donner son préavis. On avait anticipé que ça puisse se produire pendant le voyage mais là ça tombe pile poil à un moment pas idéal pour gérer la transition (en gros selon ce qu’elle trouvera ou non un nouvel appartement avant la fin du préavis nous permettra ou non de nous en occuper nous-mêmes.)

En tout cas pendant ce temps là on a un carnet mondain très rempli. C’est sympa on voit en ces 3 premiers mois de 2011 plus de provinciaux en vadrouille à Paris qu’en 3 ans en temps normal. On sent que l’hôtel Lepic va manquer, c’est avec plaisir qu’on reçoit les « c’est probablement la dernière fois qu’on vient… » on se sent moins seuls à parler de « dernière fois » comme si c’était la fin du monde :)))

Alors à 40 jours du départ, même si le gros de la situation est géré on a quand même ce petit coup de stress lié aux points pas encore très clairs (appart, meubles, santé, paperasse …). Dès qu’on voit un bout de nature en photo ou vidéo on se dit « punaise ce que j’ai envie de partir je n’en peux plus d’attendre » mais plus le départ approche plus la pression monte : on va se retrouver SDF pendant un an on a plutôt a bien gérer les choses avant. Même si on est à la pointe technologiquement gérer les problèmes en France depuis une tente en pleine forêt suédoise sera vite très compliqué !

PS : ah oui j’oubliais : j’ai trouvé mes lunettes ! Il me manque encore des verres qui ne devraient plus tarder à arriver (c’est mieux pour des lunettes) mais c’est bon : 1 monture + des verres foncés + des verres 100% transparents… tada !

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Système de recharge sur le vélo : opérationnel !

Après de grandes difficultés, c’est bon on est (quasi) prêts pour l’autonomie totale en électricité.

Globalement plusieurs problématiques qu’il a fallu dompter :
– une dynamo fournit du courant alternatif, hors tous nos bidules électroniques fonctionnent en courant continu
– un téléphone portable ne se charge pas avec le même voltage qu’un appareil photo ou qu’un ordinateur portable
– comme je l’ai déjà évoqué, le Macbook possède une prise d’alimentation brevetée et Apple ne fournit pas de licence, pour trouver un câble « compatible » c’est la croix et la bannière.

Voici donc une petite photo de presque tout le matériel prêt à l’emploi (c’est cliquable)

recharge sur velo e-werk - tekkeon mp3450

Si on suit le schéma :
– la sortie de la dynamo se branche sur le e-werk (en haut à droite) qui est un convertisseur du courant alternatif de la dynamo (6V/3W) en courant continu du voltage de notre choix (entre 2.4 et 12 volts)
– ensuite à la sortie de l’e-werk on charge des batteries :
* celles de l’appareil photo via une bidouille (connecteurs de prises 9v) sur le chargeur qui permet de se connecter directement aux pôles de la batterie
* les 2 piles R6 de notre GPS.
* le pack de batterie Tekkeon MP3450 (via une entrée dite « pour panneaux solaires » qui accepte un faible ampérage). Pour simplifier c’est l’équivalent d’une grosse batterie d’ordinateur portable qui permet ensuite de sortir de manière régulée une tension entre 5 et 19V)
– à partir de ce pack de batteries, on peut ensuite charger un peu ce qu’on veut :
* prise USB (5V) qui permet de charger l’iPhone ou le Kindle d’Hélène (pas sur la photo)
* câble « non officiel » fourni sous le manteau par Tekkeon pour se brancher au Macbook (14.5V [oups j’ai mis 16V sur la photo])
* on peut même se faire des câbles perso pour recharger un peu ce qu’on veut (un épilateur, une tondeuse à cheveux, un mixer, une lampe de chevet…)
– Le pack Tekkeon peut aussi se charger sur le 220v, ce qui permet aussi d’alimenter directement le Macbook si on veut sans pomper dans la batterie
– Le chargeur d’appareil photo peut également se brancher sur le 220v

Voilà, ça a l’air très compliqué (et ça l’est) mais c’est malheureusement nécessaire si on veut pouvoir vous donner des nouvelles régulièrement, bouquiner tranquillement et surtout prendre et stocker photos et vidéos.

Je répond par avance à la question que vous vous posez peut-être : pourquoi charger un pack de batteries qui rechargera l’ordinateur portable ou le téléphone plutôt que de les charger directement (sur la sortie de l’e-werk) ?
Plusieurs points sont bloquants pour faire ça :
– Le problème de l’e-werk c’est qu’il ne charge que quand on roule. Si on branche l’iPhone dessus (c’est possible). Quand on roule il charge, quand on ralentit ou s’arrête il s’arrête de charger. Au passage l’écran s’allume car il détecte le changement d’alimentation. Bilan : A part sur du plat en roulant non stop pendant 2h, ça consomme plus que ça ne recharge 🙁 Par ailleurs ces petites bêtes fragiles n’aiment pas trop les charges/arrêt de charge permanents.
– l’Iphone est ultra capricieux en n’accepte carrément pas de se recharger si on le branche directement sur l’e-werk.
– L’e-werk ne peut sortir que 12V/250 mA au maximum. Pour se charger, le Macbook a besoin de 14.5 volts (3.1 A). Il faut donc commencer par stocker tout doucement l’énergie dans la batterie du MP3450 puis la reconvertir et la sortir avec un voltage/ampérage plus fort par la suite.

La grande interrogation de notre côté : combien de temps va prendre la charge du MP3450 ? Aucune idée, espérons que globalement ça soit plus rapide à charger que nous à la décharger !

EDIT : comme ce billet est très consulté sur le site, je vous invite à consulter mon Bilan sur le système de recharge.

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Un chouilla d’écologie

Une expédition d’un an en pleine nature ne peut pas totalement être envisagée sans au moins une petite pensée pour la planète. Autant être sincères, le trip « écolo bio sans concession » c’est pas trop notre truc, on est toujours dans une espèce de réflexion et d’analyse du pour, du contre, des actions à prendre, de ce qui nous semble ridicule, de ce qu’on peut ou non faire à notre échelle… C’est néanmoins important que certains montrent clairement la voie, quitte à être extrémistes pour au moins sensibiliser des gens comme nous qui avons encore tendance à jeter dans la poubelle « générale » les trucs qui ne tiennent plus dans la poubelle « spécial papier « quand elle est pleine (ouh ! pas bien !) ou qui achètent encore des bidules futiles faits en Chine à partir de matières premières africaines.

2 petites choses auxquelles on a accroché récemment :

1/ Une vidéo (désolé c’est en anglais mais en cliquant sur le petit bouton « cc » en bas de la vidéo vous aurez des sous-titres) sur l’ensemble du process de production et de consommation :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9GorqroigqM

J’aime beaucoup la courbe de bonheur croisée avec celle de la consommation. Donc il semble que le dernier iphone ne soit pas la clé de l’épanouissement (mince on m’aurait menti 🙂

2/ Des liens pour récupérer (avec Emule, donc à l’ancienne) les différentes épisodes de l’émission « Rendez-vous en Terre Inconnue ». Emission qu’on nous a recommandé (nous n’avons pas de télé donc on se débrouille comme on peut pour récupérer les vidéos) il y a quelques temps et qu’on a trouvé très intéressante. Un excellent mélange de culture, de belles images, d’écologie… avec un peu (trop ?) d’émotion et de petites musiques larmoyantes « parce que sinon ça ne serait pas de la télé » mais quand même très très sympa.

http://www.emule-island.com/dl2.php?idf=18811

deux-trois clics et hop tout est à télécharger en même temps, il n’y a plus qu’à attendre que ça soit fini. (Fermez juste les yeux sur les pubs, ça pique)

D’autres liens (plus directs, via Megaupload mais pas dit que ça fonctionne longtemps et je n’ai pas testé ) : http://www.fluket.com/rdv-en-terre-inconnue-11-emissions-retour-tvrip-megaupload/p121564/

http://www.filesdrop.com/megaupload-13-emissions-de-rendez-vous-en-terre-inconnue-mise-a-jour/t9038/

http://www.wladbladi.com/forum/documentaires/93535-div-rendez-terre-inconnue-serie.html

Sinon il y a des DVD… mais ça fait des déchets 🙂

Après avoir regardé tous les « épisodes » le bilan est assez terrible sur notre manière de vivre. En fait le plus difficile c’est de voir des populations jusqu’alors protégées rentrer en contact (tout d’abord furtif puis de plus en plus concret) avec la société de consommation : pour faciliter leur travail ils achètent une machine et un peu d’essence… mais pour les payer il faut vendre plus… donc produire plus… donc appauvrir les terres… et hop c’est parti pour un déclin programmé. Triste, froid et inéluctable… on le sait, on l’a fait avant eux. Le tout couplé à une natalité toujours très forte ça sent la bombe à retardement à plein nez : plus assez de ressources pour nourrir la famille entière, qui doit donc se séparer pour trouver d’autres moyens de survie… C’est juste à l’échelle d’une minorité ce qui se passe à l’échelle internationale et dont on a encore du mal à prendre toute la mesure : mince on n’a qu’une planète, comment on va faire ???

Ca nous (et autour de nous) amène des heures de débat sur « oui mais c’est l’évolution de l’homme », « la nature de l’homme c’est toujours de chercher à faire différemment, trouver des nouveautés, rechercher des solutions aux problèmes quand ils sont vraiment face à lui (et pas trop avant)… », « certains sont laissés sur le côté, c’est la sélection », « non mais ça va pas, tu peux pas dire ça, c’est justement ce qui différencie l’homme de l’animal », « tu vois, si on subventionne à fond des minorités comme ça pour qu’elles soient protégées de l’extérieur et puissent poursuivre leur mode de vie dans leur petit coin, on appelle ça créer un zoo, c’est abominable non ? »…
Bref on va pas se la jouer bobo-écolo « oh j’ai pris conscience de quelque chose, je savais pas, maintenant je vais tout changer… » mais c’est toujours instructif d’avoir des visions différentes des manières de vivre et s’interroger sur ce qu’on peut faire ou non à notre échelle, pour – à défaut de renverser la vapeur – au moins limiter la casse.

Du côté du positif, ça me donne plein d’idées sur quoi/comment filmer pendant le périple même si oui je suis ultra jaloux des prises de vue aériennes (réalisées avec une cinébulle, cad un croisement d’une montgolfière avec un parapente à moteur)… ou plus simplement des travellings fluides, à la grue ou autres alors que de mon côté je dois faire des concessions et ne prendre d’un tout petit trépied 🙁

Bon ben voilà, c’était un sujet pas facile à traiter, pfiouu… je rends l’antenne, à vous les studios !

PS : et en bonus la petite découverte du jour : http://www.auvergnelife.tv/urbanophiles/saison1/

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