Archives de l’auteur : Olivier B

4000 km

Pour les 4000 km ont fait rapide car on n’a pas de wifi de « haute qualité » pour mettre la vidéo en ligne donc ça sera bref.
A bientôt pour les 5000 🙂

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Défi 5 : une autre production atypique

Ce mois-ci on change de type de production et on avait envie de montrer qu’il ne faut pas croire tout ce que disent les gens à propos d’un pays. Vous en avez mangé souvent vous des cuisses de grenouille ?
Bon ben c’est un peu pareil partout, les allemands ne mangent pas de choucroute.
En Suède c’est la même chose, le midi quand vous vous baladez en ville et que vous avez faim, vous cherchez un endroit où manger rapidement et pour pas cher.

Notre production du 30 de ce mois c’est donc… un sandwich de type kebab, parce qu’il faut bien le constater, jusqu’à présent des pays que nous avons visité, c’est finalement la nourriture la plus mangée (avec la pizza), les spécialités et les plats traditionnels étant (comme en France) réservés à des occasions spéciales.

La « productrice » n’a pas l’air très souriante mais elle était très gentille et a discuté un moment avec nous, moitié en suédois, moitié en anglais et était très heureuse pour nous de notre projet.

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3000 km

tout est dans la vidéo…

 

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2000 km

et hop une petite vidéo


 

Bien sûr vous aurez corrigé « du nord » par « Baltique » quand je parle de la mer !!!

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Défi 4, c’est encore le 30 du mois

Ce mois-ci même si on aimerait tricher et garder une photo pour un cas de coup dur on va être honnêtes et poster 2 défis sur le même mois :

Le premier c’est évidemment notre vendeuse préférée de sacoche Ortlieb, sa production : des vélos, et une gentillesse exceptionnelle. Je m’auto-cite (un petit passage du récit) :

Ce matin, encore par le plus grand des hasards, à la sortie d’un petit village (Weikersheim) nous tombons de nouveau sur une super boutique de vélos. Un gros panneau Ortlieb sur la façade, allez on s’arrête, car je suis toujours à la recherche d’une sacoche de guidon plus grande. […] On trouve notre bonheur, on peut même essayer, ça va le faire. C’est un peu juste mais c’est gérable. On discute un bon moment avec la vendeuse qui est très très gentille. Elle est fière de notre périple, et nous contents de pouvoir partager un peu de notre passion. Au fil de la discussion on se rend compte que pour la sacoche on n’a pas besoin du système de fixation sur le guidon car celui de celle qu’on a est compatible. La vendeuse nous reprend donc le système qu’elle vend par ailleurs tout seul. De 70 euros la sacoche passe donc à 50, cool. On continue à discuter puis on va payer. On parle de la Visa, pas prise ici non plus. Ils ne prennent que les cartes des banques, à priori Allemandes. Je tends 50 euros en liquide, elle les prends et m’en rend 10 : « c’est mon plaisir, vous pourrez aller prendre un café ou une bière en pensant à moi ».
Le temps de ranger les affaires, elle s’absente 1 minute et revient avec une énoooorme tablette de chocolat Milka (300 grammes) et 2 pommes Pink Lady. Chocolat pour moi, pommes pour Hélène qui est en manque de fruits. On est aux anges. Là encore je cite notre gentille vendeuse « it’s for my soul » (c’est pour mon âme). C’est une chose dont on commence à prendre conscience au travers de la gentillesse de tout le monde autour de notre périple. Que ce soit la famille, les amis ou les gens croisés au détour d’une route : notre voyage leur permet de rêver, presque un peu d’avoir bonne conscience en se disant « je connais des gens qui dorment dans les champs, avancent à la force des mollets et survivent de pâtes à la casserole ». Nous n’avons pas associé le voyage à une association humanitaire ou équivalent. Nous n’avons pas cherché de sponsors et payons donc le périple sur nos propres deniers, mais on ressent que les gens autour de nous ont envie de nous aider aussi bien pour nous filer un coup de main que pour faire un peu partie du voyage. C’est un concept qu’on embrasse pleinement et qui nous convient parfaitement. Voyageons ensemble, même si les kilomètres nous séparent. C’est aussi pour ça que j’écris ce journal, que je m’efforce de poster notre position régulièrement, d’envoyer des photos. Ce voyage c’est aussi votre voyage, on vous prête nos yeux et notre clavier pour essayer de partager autant que possible ces moments, qu’ils soient agréables, géniaux ou parfois un peu compliqués.

La photo :

Le second défi du producteur est plus tarrabiscoté puisque vous n’aurez le droit qu’à des bribes d’informations (c’est à Berlin) et une photo parce qu’on a nos raisons et que c’est comme ça.

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Défi 3 – fêter dignement l’arrivée du bébé

Tel était le message d’un « bon pour » rédigé par ma sœur et son mari.
Zola est donc née le 14 avril 2011, et pour fêter son arrivée nous avons gravé un abri bus mais aussi « fait les zouaves », si vous avez lu le récit et étiez restés sur votre faim, voici donc les explications en photo :

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Du wifi :)

Je revis un peu après un après-midi au Starbuck de Potsdam et ce soir un lit au chaud à Berlin avec une connexion internet.

On en profite donc pour poster le récit et les photos des 15 derniers jours ainsi qu’une petite vidéo tournée il y a quelques jours.

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Début du sevrage

Demain nous passons la frontière entre la France et l’Allemagne. Demain mon option « illimité » internet sur l’iphone ne fonctionnera plus et donc demain je serai SIF, Sans Internet Fixe.
Autant SDF je m’y suis très bien fait et ce soir le bivouac dans la tente est un vrai plaisir, autant SIF ça me fait très peur.
Devoir aller trouver du wifi pour aller transmettre le récit, sauvegarder et mettre en ligne les photos ça va être dur, mais abandonner la consultation de météo, la vérification et l’envoi d’emails, ça ça va être très très difficile.

J’ai aussi toujours un micro doute sur l’accès (même payant) au net à l’étranger (nécessaire pour poster notre position) une fois l’option internet résiliée. Je croise les doigts pour que ça fonctionne, mais dans tous les cas pas de panique, si jamais le petit point n’avance plus sur la carte pendant quelques jours ne vous inquiétez pas tout va quand même bien.

Allez je vous laisse, je poste ce dernier message, snif, ça va être dur, le drogué rentre en mode sevrage.

EDIT : bon c’est confirmé : la magie des opérateurs téléphoniques français opère : il faut un abonnement internet en France dont on ne peut pas se servir pour pouvoir payer pour utiliser internet à l’étranger. J’ai donc recontacté Orange et normalement retour de l’option internet demain (lundi). Je pourrai donc poster notre position à nouveau (ça ne coûte pas un bras) mais bien sûr pas de Google Maps, de Wikipedia,…

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Défi n°2 : tous les 30 de chaque mois se faire photographier avec un producteur local.

Vous avez déjà vu quelques photos, mais pour nous ce qui ressort de ces premiers tours de roues, c’est le champagne. C’est donc la photo de James, petit producteur à Ay que nous postons aujourd’hui.

On n’est pas sur la photo mais on a quand même un message de James sur le blog, c’est aussi bien non ?

Son site : http://richard-fliniaux.com/

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Défi n°1 : Anniversaire de ma soeur Sandrine

Le défi de ce 29 mars était de trouver une pâtisserie locale, de la photographier et de trouver la recette pour la refaire à notre retour.
La journée du 29 ayant été sans la moindre boulangerie ouverte sur notre route nous avons décalé un peu la mission mais l’avons relevée j’espère avec brio en allant plus loin que la consigne.

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Gros geek en vadrouille

Alors que nous pouvons encore utiliser Google Maps, checker nos emails régulièrement et consulter la météo… je viens de pousser le vice à utiliser l’iphone en tant que modem pour l’ordi portable (c’est pas trop autorisé par Orange, mais ça marche) pour mettre en ligne des photos et les rendre consultables avec le récit.

J’abandonne l’idée de mêler photos et récit, désolé mais ça n’est finalement pas gérable car ça prend trop de temps par rapport à la batterie de l’ordi. Il y aura donc une grande galerie avec plein de photos et à vous de recouper ça avec le récit. Certaines photos ne vous parleront peut-être pas (défis, private jokes…), certaines seront peut-être en double ou triple très proche (je ne trie pas comme un dingue) mais au moins vous aurez des images pour recouper avec le texte.

Allez, c’est l’heure de diner, a plus

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Première étape parmi la civilisation

Petit coucou rapide vu que cette nuit j’ai du wifi… mais je devrais déjà être couché depuis longtemps.

Tout va très bien, on a mis en ligne le début du récit, pour les photos ça va s’avérer plus compliqué que prévu. Ca prend du temps et sur batterie dans la tente c’est pas idéal… et quand on est de retour parmi la civilisation c’est vrai que ça n’est pas notre première préoccupation 😉

En tout cas on pense bien à tous ceux qui bossent…

 

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La pesée

Le truc qui fait mal, peser tout le matériel (ça prend du temps mine de rien) et mine de tout ça mine le moral.

Alors pour faire simple :
35,2 kg de matériel
8,5 kg pour l’eau de la journée (3 litres) plus la nourriture pour 3 jours environ
25,5 kg de tandem + remorque
Ce qui nous fait à la grosse louche 69,2 kg à tracter à deux.

Pour le détail, si ça vous intéresse, je vous propose notre tableau Excel complet.

 

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C’est parti.

Nous sommes dimanche, il est midi, nous devons être partis ou en tout cas en train de dire au revoir à tout le monde, donc désormais les nouvelles elles risquent de se faire plutôt :

Via notre position géographique, postée régulièrement sur cette page

Via les pages de récit qui seront complétées au fil des jours, mais seront publiées uniquement quand nous aurons des accès internet, donc en gros tous les 5 à 15 jours probablement.

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C’est super mais moi je ne pourrais pas le faire.

Pour faire écho à la phrase que j’évoquais sur les gens qui nous envient, il y a la situation inverse : beaucoup de personnes que nous croisons sont persuadées qu’elles seraient incapables de faire le centième de notre voyage à vélo. On nous avance surtout l’argument de l’entrainement physique.

2000 km en un mois (c’est à peu-près le kilométrage que nous avons effectué lors de nos 2 plus longues expéditions jusqu’à présent), c’est surtout une grande balade. Ni Hélène ni moi ne somme sportifs. Hélène fait environ 50km de vélo par an, moi à peine 5 par jour pour aller travailler (enfin avant :)), en pleine ville à 10 km/h de moyenne. Tous les 2 sommes très sédentaires, et n’avons pas d’activité physique en complément.

Un entrainement ? La première année pour notre première expédition à bicyclette nous avions acheté un vélo d’appartement histoire de nous préparer. Nous avons roulé un peu (en regardant des films parce que sinon c’est vite très chiant) et globalement… aucune idée… Nous avons souffert en montée, rigolé lors des descentes… mouais.

L’expédition suivante nous sommes partis comme ça, sans aucune préparation… bilan : pareil.
Idem par la suite sur les voyages plus longs (Paris->Pays-Bas->Paris : 1866 km ou encore l’an dernier en Angleterre). A chaque fois aucun sport particulier pour se préparer, et aucune activité régulière entre ces voyages (souvent espacés de 2 ans).

Alors ceux qui pensent que faire un tel voyage requiert une certaine condition physique je dirais non, absolument pas. On peut simplement prendre le truc à l’envers : ça demande juste de ne pas avoir de contre indication particulière : problèmes de genoux par exemple.

Non, un tel voyage ça demande surtout une envie, une volonté. Et c’est bien là en effet que les désirs divergent. Il faut avoir envie de se lever chaque matin avec comme activité principale de la journée : balade à vélo. Je dis balade car une fois de plus ça n’est pas de la compétition. Le kilométrage quotidien (50-100 km) ça n’est jamais un objectif, c’est juste ce que nous avions envie de rouler ce jour là. Généralement on pédale avec plaisir le matin, on se fait une pause le midi parce qu’il fait faim, on repart l’après-midi et on passe devant un camping. On se regarde « t’es fatiguée ? T’as envie de continuer ? »… ok pour rouler encore un peu. 15 km plus loin il est un peu tard, on se dit que le temps de monter la tente, se laver et diner il va faire nuit, et puis on commence à être fatigués alors là, cette forêt elle semble parfaite pour se poser pour la nuit. On fait 3 km à la recherche du coin idéal pour planter la tente et voilà une belle journée, à profiter du grand air… et 80 km au compteur.
Demain ? On fera pareil. Et si on en a marre, on se posera un peu plus tôt, ou alors on se fera une demi journée de vélo…

Il y a bien sûr des moments moins agréables, par mauvais temps par exemple, où on hésite entre rester sous la tente ou rouler. Mais souvent l’envie d’avancer est la plus forte, l’envie de se coucher à un endroit différent de la veille, de voir ce qu’il y a devant, de rejoindre tel ou tel endroit dont on commence à rêver depuis quelques jours déjà, bref d’aller une étape plus loin dans le voyage. Et c’est ça le moteur de l’expédition, l’envie de découverte.

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Recette de la brioche

Sandrine (c’est ma sœur), même si la séparation est difficile, il va désormais falloir que tu te débrouilles toute seule pendant au moins un an pour réussir les brioches. Alors voici ma recette :

280g de liquide (2-3 œufs, idéalement que les jaunes et le complément en lait pas trop froid).
500g environ de farine blanche.
100g de beurre pas trop froid coupé en gros dés
100g de sucre en poudre
1 cuiller à café de sel
1 sachet de levure de boulanger

Tout dans la machine a pain (ou alors mélanger à la main), programme pâte seulement.
Vérifier pendant le pétrissage que la pâte est bien ferme mais pas trop sèche non plus (ça doit faire une boule qui se balade régulièrement de bords en bords de la machine)
Même quand la machine a « bippé » laisser pousser la brioche encore un peu (1h si on a le temps)

Sortir la pâte et la pétrir un peu à la main, normalement il faut l’aplatir un peu et replier 2 bords opposés vers le centre. Farinez le plan de travail et vos mains pour que la pâte ne colle pas trop. Recommencer les « plis » une dizaine de fois, l’idée c’est d’incorporer de l’air à chaque opération. Pour les fainéants on peut remplacer ce pétrissage manuel par un nouveau tour de machine en mode pâte seulement (en laissant juste les 5 premières minutes).

Former une boule ou ce que vous voulez. Si comme Sandrine vous aimez la brioche tressée, alors il faut séparer la pâte en 3 parties relativement égales (rien ne vaut une balance) et faites des boudins assez longs (genre 4cm de diamètre, 40cm de long)… Ca devrait vous rappeler la pâte à modeler de votre enfance 😉 Faites une tresse avec les 3 morceaux et rejoignez les extrémités ensemble.

Déposer sur une plaque de four, idéalement recouverte d’une plaque en silicone (sinon huile + farine sur la plaque, je ne suis pas fan de papier sulfurisé qui termine toujours collé à la brioche et compromet le plaisir de la dégustation).

Laissez reposer, idéalement 1h, sinon toute la nuit ça marche aussi (par exemple si vous avez un four programmable, histoire qu’elle soit cuite et chaude au réveil).

La cuisson c’est environ 35 minutes autour de 180°C (th 6).

Les petits plus : avant d’enfourner la brioche, badigeonnez la au pinceau avec un jaune d’oeuf mélangé à un peu de lait (ou que de l’œuf ou que du lait selon ce que vous avez). Vous pouvez aussi la recouvrir de sucre perlé (le sucre à chouquettes).

A déguster encore tiède, avec du beurre qui fond dessus 😉

Quelques conseils en vrac :
Le ratio liquide/farine lors de la préparation de la pâte dépend pas mal du type de farine, donc l’idéal c’est de rester un peu à côté de la machine à pain lors du pétrissage histoire d’ajuster dans un sens ou dans l’autre en fonction de la consistance de la pâte.
Il vaut mieux un peu trop de farine que l’inverse.
Si on fait une brioche très grosse il faut faire super gaffe à la cuisson (super dorée sur le dessus, notamment à cause du jaune d’oeuf… et pas du tout cuite à l’intérieur). Il vaut mieux assurer la cuisson avec un four pas trop chaud et une cuisson plus lente si besoin.
Parfait avec du Nutella :))

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Vos messages, c’est ici

Vous avez des choses à dire, pas forcément à un message précis du blog, mais simplement envie de discuter, c’est ici que ça se passe, juste en dessous.

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Comment nous contacter, laisser des messages ?

On nous demande à droite à gauche : et si on veut vous transmette des messages, vous appeler, … comment on fait.
Je ne vais pas donner de numéro ou d’email parce que ce site est public mais les personnes qui nous connaissent directement saurons de quoi on parle 😉

Avant tout :
Hélène a résilié son téléphone portable, qui est à l’heure actuelle quelque part dans un carton ! Donc ça n’est plus la peine de compter là dessus.

Pour nous joindre, s’il n’y a pas d’urgences, l’idéal c’est l’email. Je pense qu’on essaiera de les lire environ une fois par semaine (un peu plus les premiers jours quand on sera encore en France, peu être un peu moins au fin-fond de la Suède). Une seule adresse à utiliser la mienne (celle @olivierbouillaud.com), même si c’est pour écrire à Hélène.

Pour échanger des messages « entre » lecteurs de lamigration.com plutôt que d’ouvrir un forum, pour faire simple nous ouvrons un message de ce blog où vous pouvez raconter tout ce que vous voulez. Ce que vous écrivez est public (tout le monde peut le lire) mais ça vous permettra éventuellement d’échanger entre vous, de nous traiter de fous ou de dingues, de petits joueurs à ne faire QUE l’Europe… Bref, expression libre (mais on censurera quand même si besoin 🙂

En cas de besoin un peu plus urgent, ou pour nous envoyer des petits messages d’encouragements ou tout ce que vous voulez, il y a le SMS. Ça ne vous coûte normalement rien de plus qu’un SMS traditionnel. Le téléphone à qui l’envoyer c’est donc le mien et non pas celui d’Hélène).

En cas d’urgence ou besoin de réponse rapide (on est par contre à l’échelle de la journée car on n’allumera le téléphone que quelques minutes chaque soir) il y a donc l’appel sur mon tel portable. Ca nous coûte vite une fortune (vous payez une communication classique vers un portable et nous le complément vu qu’on est à l’étranger) donc c’est à réserver aux besoins sérieux.

Dans tous les cas on reste en contact, vous savez où on est via la page « itinéraire » et on lira tous vos messages et commentaires… juste à un rythme très différent de ce à quoi on vous a habitué jusqu’à présent (une réponse à 19h33 à votre de 19h32 c’est fini :-))

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Et sinon vous avez envie de partir ?

Au travers de ce qu’on écrit ici, je pense que ce qui transparait c’est énormément les préparatifs mais pas vraiment le voyage en lui-même. Où sont les rêves de paysages ? De pays et de villes traversées ? Quelles sont les lieux qui nous font rêver ? Par où exactement on va passer ?

Autant que questions il est vrai que nous avons finalement assez peu traitées. Soyons-francs, si elles ne sont pas retranscrites ici, c’est aussi parce qu’elles ont été assez peu traitées tout court. Nous avions une envie, celle de partir, de voyager, de visiter l’Europe. Nous avons défini un trajet « à la louche », aussi cohérent que possible notamment vis-à-vis du climat et du relief mais sans forcément choisir chaque petit village, chaque route. Sans rêver non plus en détails aux lieux traversés.

La préparation du voyage, notamment la clôture de l’activité d’Hélène et la préparation de plus d’un an de cours de photo à l’avance pour ma part a été un gouffre à temps. Autant de temps en moins pour étudier l’Europe. Nous avons un bouquin sur le sujet, idéal pour se renseigner sur les coins à voir, les incontournables, … il a été à peine ouvert. Finalement sur ce point notre tout d’Europe est aussi préparé qu’un mois de vacances autour de l’Angleterre : quelques grandes lignes, quelques points de passage et surtout l’envie (et pas trop le choix non plus) d’avancer un peu au jour le jour. Nul n’est besoin de planifier toutes les étapes, les routes, les lieux de bivouac de tout le périple. Ca fait partie de l’aventure, du projet en lui-même. Un peu (beaucoup) d’inconnu mais sur des bases solides de préparation (matériel, paperasse en France…)

A l’heure actuelle (j’écris dans le train qui nous ramène de Bordeaux à Paris), le constat que nous pouvons faire c’est qu’on a blindé tout ce qui pouvait l’être en France et qu’on peut partir aussi sereinement que possible. Tout n’est pas réglé, loin de là, mais on a remis entre de bonnes mains le maximum d’informations, de conseils, de documents, … pour que ces bases solides le restent et que le reste soit simple à gérer.

Bref nous allons quitter Paris sans savoir exactement où nous allons, mais nous savons que nous avons mis toutes les chances de nôtre côté pour pouvoir choisir le trajet que nous voulons, changer d’avis en cours de route… sans incidence majeure. Désormais les réflexions sur le voyage, elles se feront sous la tente, le soir avant de se coucher… ou encore plus simplement sur la route, au pied du panneau qui indique 2 directions opposées : « et toi, ça te branche d’aller vers où ? ok, moi aussi… bon ben on prend à gauche alors… »

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Des eaux et des bas

Histoire de pimenter le débat et nous préparer à affronter la pluie, notre appartement vient d’être à l’origine d’un dégât des eaux. Alors qu’on essayait de profiter de quelques jours de calme en région bordelaise avant le départ, l’agence qui gère notre appartement nous informe qu’il pleut chez le voisin du dessous.
Pour ceux qui étaient au déménagement vous avez bien constaté que j’ai fermé le robinet principal d’arrivée d’eau justement pour éviter ce problème car nous avions le robinet du lave vaisselle qui semblait un peu HS.
Le concept de robinet qui fuit quand on a coupé l’alimentation c’est assez spécial… on cherche encore à comprendre ce qui a pu se passer mais à priori c’est l’eau restée dans l’ensemble des tuyaux après le robinet d’arrêt général qui s’est écoulée par la fuite… Pas énorme comme quantité probablement, mais suffisant pour traverser le plancher et le plafond du voisin…


Dans tous les cas on a géré du mieux qu’on pouvait à distance (envoi des clés en Chronopost à l’agence, intervention d’un plombier) et on a au passage appris 2 trucs importants (c’est un peu pour ça que je fais ce billet) :
– pendant la période de préavis d’un locataire, c’est l’assurance de l’immeuble (donc celle contractée par le syndic) qui prend en charge les dommages et non pas celle du locataire.
– le seul interlocuteur du locataire c’est le propriétaire (ou l’agence immobilier qui le représente), le locataire n’a pas à contacter le syndic (qui en général ne veut de toute façon pas traiter avec un locataire).

En tout cas ça nous rajoute un peu de tracas et de paperasse a un emploi du temps qui n’en avait pas spécialement besoin. On commence à avoir hâte de partir.

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